des dix premières micro- entreprises retenues, dans ce cadre, par l’Ansej » annonce-t-il. Il s’agira également pour Naftal d’assurer l’assistance technique pour le démarrage de l’activité des micro-entreprises sélectionnées par l’Ansej et de mettre à leur disposition les informations techniques nécessaires. Par ailleurs, le premier responsable de Naftal a estimé que l’année 2016 sera pour Naftal, celle du « démarrage effectif du GPL/C », et cela dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissement qui comprend une série d’actions d’envergure qui s’étaleront jusqu’à l’horizon 2030. Un ambitieux projet de modernisation et de développement à l’horizon 2030. Ainsi selon, M. Rizou ce programme se réalisera à travers plusieurs actions, dont l’implantation du GPL/C dans 1.000 stations-services qui ne disposent pas de ce produit, en vue de renforcer les 600 stations-services existantes déjà, pour assurer une meilleure couverture nationale du réseau stations-services équipées en GPL/C qui sera porté à 73% contre 27% actuellement. Dans le même ordre d’idées, l’orateur précise que Naftal réalisera également 30 nouvelles stations-services vertes dédiées exclusivement au GPL/c qui viendront s’ajouter aux 6 stations-services déjà existantes. Le programme ambitieux de Naftal pour 2016, comprendra également la réalisation de 30 nouveaux centres de convention au GPL/C qui s’ajoutent aux 36 existants, en vue de renforcer les capacités de conversion par Naftal, qui comptabilise à elle seule 20.000 véhicules/an sans compter la contribution des opérateurs privées. Conversion de 80.000 véhicules au GPL/C à l’horizon 2020 La conjonction de ces mesures permettra à l’horizon 2020, déjà, de réaliser la conversion de 80.000 véhicules au GPL/C contre 89.000 conversions depuis 1983, date de son lancement en Algérie, la commercialisation de 2 millions de tonnes de GPL/C contre 4,7 millions de tonnes cumulés durant les 30 dernières années, l’économie de 2,1 millions de tonnes d’essences et surtout un gain pour l’économie nationale de plus de 200 milliards de dinars, selon le même responsable. Celui-ci a toutefois, expliqué que l’ensemble de ces investissements permettra d’atteindre une consommation cumulée à l’horizon 2030 de 10 millions de tonnes, grâce à une croissance annuelle de 50.000 tonnes par an, et de passer de 13% des véhicules convertis actuellement, à plus de 30% à l’horizon 2030, soit plus d’un million de véhicules convertis au GPL/C avec un gain économique de 1.000 milliards de dinars. Sur un autre volet, M. Rizou a souligné que « parallèlement aux efforts déployés pour la promotion du GPL/C, Naftal a lancé une étude pour le développement du GNC qui représente également une sérieuse alternative aux carburants conventionnels, particulièrement au gasoil ». Un partenariat gagnantgagnant De son côté, Mourad Zemali, directeur général de l’Ansej, a salué cette louable initiative visant la promotion de l’entreprenariat et la création de l’emploi. « Je salue les actions que le secteur des énergies entreprend envers les jeunes promoteurs, surtout à travers Naftal. Ainsi ce partenariat entre Naftal ENERGIE et Ansej, représente une occasion pour sensibiliser les jeunes aux différents dispositifs, et le principal objectif demeure la facilitation d’insertion des jeunes dans le monde de l’entreprenariat. Cette convention permettra également de consolider l’espace d’échange et de partage d’expérience existant entre les deux institutions, et d’inciter d’autres à intégrer cette approche, afin d’assurer une meilleure diversification des activités » affirme-t-il. Par ailleurs, la question relative à l’emploi et à la lutte contre le chômage particulièrement des jeunes constitue, poursuit-il, « une priorité clairement affichée dans le programme du gouvernement. La stratégie actuelle de la promotion de l’emploi des jeunes, est orientée essentiellement vers la promotion et le développement de l’entreprenariat » conclut-il. Enfin, le ministre de l’Energie a affirmé en marge de cette rencontre que les cours du pétrole pourraient se stabiliser au tour des 40 dollars, si les pays producteurs du pétrole, qu’ils soient membres ou non de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole, s’engagent à maintenir leur production au niveau de celle de janvier 2016. Y. M. Avril 2016 N° 96 El-Djazaïr.com 163
PORTRAIT Salima Otmani, député et membre du bureau politique du FLN, chargée de la condition féminine. Une battante, femme de terrain © El-Djazair.com. photo par Nacef Ghazi Nous sommes frappés par l’énergie qui se dégage de cette dame – deux mandats de député, membre du bureau politique –, qui nous accueille à l’entrée de cette coquette villa d’Hydra qui abrite le siège du parti majoritaire en Algérie, le mythique Front de libération national (FLN). Salima Otmani n’a rien de ce que l’on pourrait qualifier de femme fragile, bien au contraire. On le remarque dans la fermeté de sa voix, lorsque gentiment elle prie ses nombreux solliciteurs de repasser. Finalement pour pouvoir terminer l’entretien qu’elle nous accorde, en cette chaude journée du mois d’avril, on décide de fermer la porte de son bureau sis au 3e étage, de cette demeure des hauteurs d’Alger. 164 El-Djazaïr.com N° 96 Avril 2016 Par Leila BOUKLI