Fast einhellige Einigkeit Tous d'accord, ou presque - Cine-Bulletin

64 e festival du film de locarno 64. filmfestival von locarno
de nous prêter des copies neuves de
«La dentellière» et «L’invitation».
Quant à Daniel Schmid, c’est un
autre cas de figure. Un peu par hasard,
j’étais invité à une projection
technique de «L’ombre des anges»
à la Cinémathèque française. La
copie était magnifique. Je me suis
dit que rendre hommage à Daniel
Schmid, qui était un ami du festival,
constituait une belle occasion de
remontrer cette œuvre à Locarno.
Nous en avons profité pour inviter
Ingrid Caven, qui viendra présenter
le film avec Renato Berta.
Il y aura par ailleurs une présence marquée
des Américains, dans la compétition,
mais aussi à travers divers hommages...
Pour asseoir la dimension internationale
de Locarno dans le monde
entier, compter sur une présence
renforcée d’invités ou de films nordaméricains
demeure important.
Nous avons un beau programme
avec les deux films américains en
compétition internationale, repérés
au Sundance, un Léopard d’honneur
décerné à Abel Ferrara et le
Prix Raimondo Rezzonico qui ira au
«1 due 100 officine» di Danilo Catti; Festival del Film
Locarno, fuori concorso
fachere Jahre. Letztes Jahr war nicht
schwierig, dennoch war die Krise
spürbar. Die Folge war ein ziemlich
deutlicher Mangel an grossen Filmen
und Filmereignissen. Es handelte
sich nicht zwingend um eine
Frage der Qualität, sondern eher
der Bekanntheit. Ein bekannter
Film auf der Piazza oder im
Wettbewerb ist für ein Festival
immer interessant. Dies hat uns letz-
grand producteur Mark Medavoy.
Et puis, contrairement à l’année
dernière où il n’y avait qu’un seul
film américain sur la Piazza Grande,
plusieurs productions US se sont
frayées cette fois un chemin jusqu’à
l’écran géant du festival. Ça ira du
blockbuster au pur film d’auteur.
On verra même un film court
de Spike Jonze sur la Piazza…
Oui, c’est aussi un cas un peu particulier,
puisque c’est le producteur
de «Rubber», Gregory Bernard, qui
m’a montré ce court métrage que
Jonze a réalisé à Paris, «Mourir
auprès de toi». Il s’agit d’ un petit
film d’animation très drôle et très
réussi. Il est passé en séance spéciale
à la Semaine de la critique à
Cannes. Nous n’avons pas résisté à
le remontrer au public de la Piazza
Grande.
Est-ce que les films ont été
difficiles à obtenir ?
Non. Une sélection dépend de la
conjoncture. Il y a des années plus
ou moins faciles: 2010 n’avait pas été
difficile, mais avait été marqué par la
crise. Résultat: une carence assez
tes Jahr eher gefehlt. Dieses Jahr
hatten wir die Möglichkeit, gute
Autorenfilme, gute Erstlingswerke
und auch bekannte Filme einzuladen,
die für die Piazza geeignet
sind. Ausserdem wird auf der Piazza
der unter den japanischen Filmen
dieses Jahres wohl mit am meisten
Spannung erwartete, neue Film von
Hitoshi Matsumoto, «Scabbard
Samourai», gezeigt. Matsumoto ist
eine Ikone des japanischen Fernsehens
und Kinos. Man könnte ihn
mit Takeshi Kitano in den 1980er-
Jahren vergleichen.
Seit einem Jahr brodelt es in der kleinen
Welt des Schweizer Films. Haben
Sie als Leiter eine künstlerische
Umsetzung dieser Erregung wahrgenommen?
Oder ist es noch zu früh
dafür?
Ich bin versucht zu sagen: noch
nicht. Da ich selber ein Neuling bin
und den Schweizer Film erst kennenlerne,
bin ich vermutlich nicht
besonders geeignet, die Unterschiede
und Änderungen gegenüber
den vergangenen Jahren
festzustellen. Ich kann nur sagen,
dass dieses Jahr weniger Spielfilme
als Dokumentarfilme zu sehen sind.
Doch das hängt mit den Unwägbarkeiten
der Produktion zusam-
CINE-BULLETIN 8/2011 13