JOURNAL ASMAC No 6 - Décembre 2015

POLITIQUE
Un grand merci
Raphael Stolz a démissionné du Comité directeur. L’ASMAC perd ainsi un allié éminemment
engagé qui a servi l’association pendant de longues années dans différentes fonctions. Prenant
les problèmes à bras le corps tout en étant sérieux, clair et serein, il a assumé des tâches très
variées sans trop en parler. Bien qu’il n’ait jamais fait grand cas de sa personne, il laisse des traces
indélébiles.
Daniel Schröpfer, président de l’ASMAC, Lisa Loretan, assistante de projets politique et communication ASMAC
«Je mettrai mon maître de médecine
au même rang que les auteurs de mes
jours, je partagerai avec lui mon savoir
et, le cas échéant, je pourvoirai à ses
besoins; je tiendrai ses enfants pour des
frères, et, s’ils désirent apprendre la
médecine, je la leur enseignerai sans
salaire ni contrat.» (Hippocrate)
La principale préoccupation de Raphael a
été et reste la formation postgraduée. Son
engagement infatigable a toujours été
marqué par ce serment, tout en sachant
qu’à notre époque, on ne pouvait attendre
que la formation postgraduée soit réalisée
gratuitement au sens d’Hippocrate. Raphael
était convaincu qu’il s’agissait de
témoigner davantage de reconnaissance
aux enseignantes et enseignants qui
transmettent avec engagement une partie
de leur savoir à la jeune génération. Et
d’encourager et de soutenir sans réserve
les élèves qui souhaitent acquérir ce savoir.
«En accordant de nouveau à notre
propre formation postgraduée l’importance
qu’elle mérite au sein de notre
profession, nous parviendrons à
contrer les tentatives de la faire disparaître
à force de rationalisation.»
Raphael Stolz
En tant que responsable du ressort formation
postgraduée, il a représenté les médecins
en formation et leurs revendications
vis-à-vis de la FMH et des sociétés de
discipline médicale. Il s’est engagé pour
une formation postgraduée bien structurée,
de qualité et pouvant être accomplie
dans un laps de temps raisonnable et a
facilité l’obtention d’informations concernant
la formation postgraduée (qualité,
coûts, etc.).
La «carrière» de Raphael à l’ASMAC a
débuté en 2001 lorsqu’il a adhéré à la section
St-Gall/Appenzell. Un peu moins
d’une année plus tard, il est devenu
membre du comité et a ensuite repris la
présidence. En 2004, il a accédé au rang
de délégué du CC et de la FMH. Dès 2005,
il a été membre du Comité directeur et a
dirigé le ressort formation postgraduée.
En 2007, Raphael et l’ASMAC ont dû faire
face à un défi d’envergure. En effet, le président
et le directeur de l’association ont
presque simultanément dû être remplacés.
Raphael a alors été élu vice-président et a
aussi repris la direction ad interim de l’association
jusqu’au recrutement du nouveau
directeur. Pendant cette période est
encore venu s’ajouter le déménagement du
siège de l’association du Dählhölzliweg à
la gare de Berne. «Il a toujours été à notre
écoute, a réussi à nous motiver et nous a
beaucoup soutenu lors du déménagement
à la place de la gare», se souvient Sylviane
Iff, collaboratrice du secrétariat central.
Au regard de tous ces défis, il est évident
que Raphael a entretenu un contact téléphonique
quasi permanent avec le président
nouvellement élu Christoph
Bosshard. Ce qui n’a en rien porté atteinte
à son prestige, déclare Christoph. «Raphael
a toujours été et est encore un compagnon
de route et un ami critique et
constructif dans les incertitudes de la
politique professionnelle.»
De 2008 à 2013, Raphael a représenté
l’ASMAC au Comité directeur de MEDI-
SERVICE VSAO-ASMAC. Cet engagement
témoigne de son attachement aux deux
organisations. Avec son élection au poste
de vice-président de l’ISFM, il faisait dès
lors office de lien entre l’Institut suisse
pour la formation médicale postgraduée
et continue et l’ASMAC, pouvant ainsi faire
part des besoins respectifs dans les deux
institutions.
Par sa démission du CD, Raphael termine
son engagement de 15 ans à l’ASMAC et
pour l’ASMAC et entame une nouvelle
étape. Nous espérons que cela lui laissera
davantage de temps libre pour s’adonner
à ses loisirs, à sa famille et pour de temps
à autre faire s’écraser un hélicoptère modèle
réduit.
■
N o 6 Décembre 2015
VSAO JOURNAL ASMAC
11