70 LGMARS 2021ÉCONOMIE13 e Journée luxembourgeoisede la propriété intellectuelleUn rendez-vous à ne pas manquerA l’initiative de l’Office de la propriété intellectuelle du ministère de l’Économie, l’Institut dela Propriété Intellectuelle Luxembourg (IPIL GIE) organisera le 27 avril 2021 la 13 e éditionde la Journée luxembourgeoise de la propriété intellectuelle. La manifestation, qui se tiendraà la Chambre des Métiers, présentera les dernières grandes actualités dans le domaine de laPropriété Intellectuelle (PI). Iris Depoulain, chargée de la direction de l’Office de la propriétéintellectuelle du ministère de l’Économie, et D r Serge Quazzotti, directeur de l’IPIL, nous enexposent le déroulement.D r Serge Quazzotti et Iris Depoulain
LGMARS 202171Comment s’organisera cette 13 e Journéeluxembourgeoise de la propriétéintellectuelle?SQ: En raison de la situation sanitaire,nous avions, l’année dernière, reporté laconférence. Ayant appris des expériencespositives que nous avons eues fin 2020,notamment avec les Afterworks de lapropriété intellectuelle, nous avons optécette année pour un format en lignede la Journée luxembourgeoise de lapropriété intellectuelle. Ce rendez-vousincontournable de la PI permettra aupublic de s’informer sur les dernièresgrandes actualités en la matière. Dès13h45, cet événement s’ouvrira par lediscours de bienvenue de Franz Fayot,ministre de l’Économie, et se poursuivrajusqu’à environ 18h. Les intéressés peuvents’inscrire jusqu’au 26 avril 2021 sur notresite internet, www.ipil.lu.Quels seront les sujets spécifiques abordéspar les conférenciers?ID: Six thématiques nous permettront dedresser un panorama des développementsrécents dans le domaine de la PropriétéIntellectuelle.Tout d’abord, Alain Strowel, professeur àl’UCLouvain, l’Université Saint-Louis, etau Munich IP Law Center, nous éclairerasur le sujet du partage des données, ainsique son interaction avec la PropriétéIntellectuelle. Ensuite, dans le contextedu Brexit, Paul Torremans, professeur àl’Université de Nottingham, analysera lesrapports entre le droit d’auteur européen etle droit d’auteur anglais.“L’actualité enmatière de propriétéintellectuelle:données et propriétéintellectuelle, droitsd’auteur et Brexit,protection desobtentions végétales,appellationsd’origine etindicationsgéographiques”de Lisbonne, un instrument internationalrécemment entré en vigueur. Dans cemême contexte, Francis Fay, chef d’unitéen charge des indications géographiquesau sein de la Direction générale agricultureet développement rural de la Commissioneuropéenne, introduira alors la thématiquedes dénominations géographiques au seinde l’Union européenne. Par la suite, ValérieDufour, membre de cette même unité dela Commission européenne, dressera unétat des lieux et présentera les nouveauxhorizons en matière de dénominationsgéographiques dans l’Union européenne.Deux séances de questions-réponsespermettront au public d’échanger avec lesintervenants.Quel est le public visé par cet événement?SQ: Cet événement s’adresse à un publictrès large et divers. Il concerne aussi bienles experts de la Propriété Intellectuelleque les entrepreneurs, les startups, lesartisans, le monde de la recherche, celui dela culture et en général tous les acteurs dumonde économique intéressés et touchéspar les développements en matière dePropriété Intellectuelle. Cette année,nous visons en outre un public issu dusecteur agricole, viticole, horticole, et plusgénéralement agro-alimentaire, qu’il soitconsommateur, producteur, ou autre. Nousnous attendons à ce que les sujets dédiésaux variétés végétales et aux dénominationsgéographiques, parfois méconnus du grandpublic, attirent également un auditoire issude ces domaines. nCette conférence se poursuivra en abordantcertaines problématiques liées au mondeagroalimentaire. Martin Ekvad, présidentde l’Office Communautaire des VaritétésVégétales, présentera le système européendes obtentions végétales destiné à protégerde nouvelles espèces botaniques.Toujours dans le domaine agricole, nousnous tournerons vers la thématique desdénominations géographiques, lesquellesprotègent la dénomination d’un produit quipartage un lien particulier avec un espacegéographique donné. Parmi celles-ci, lesappellations d’origine et les indicationsgéographiques ne sont pas inconnuesdes consommateurs. Alexandra Grazioli,directrice du service relatif aux indicationsgéographiques au sein de l’OrganisationMondiale de la Propriété Intellectuelle,nous exposera l’Acte de Genève du systèmeIPIL134, route d’ArlonL-8008 Strasseninfo@ipil.luwww.ipil.lu