«Die gerade Linie ist unterbrochen» - il portale di "rodoni.ch"

fourni de tous les moyens artistiques et materiels, au moment ou mon
projet sera accompli.
Il s’agirait d’une quarantaine de milliers, pour les copies, les décors, les
costumes, la construction d’un instrument oublié 301 et la necessité d’avoir
à disposition un jeu de cloches. 302 - Mais je ne compte pas d’avoir terminé
avant Noël 1918 - j’ai donc du temps devant moi, néammoins: tout
devrait être prêt au moment donné
La paix... estive est descendue sur les hommes de bonne volonté. Vous
étiez mon dernier lieu à la société. Lochbr[unner] redevient invisible. 303
Rubiner s’est éloigné (je crains definitivement, sans que je puisse en
imaginer la raison) 304 - pas de femmes... 305 Andreae se tait. (Vive la
solitude et le solitarisme!)
Jarnach est ravi du libretto, 306 mais il n’en fera rien; il ne reussie pas à se
débarasser d’un autre "machin" 307 déjà commencé.
Il est dur de devoir tirer tout de soi même, et j’ai peur que les fonds
d’energie s’epuisent à la fin, comme le charbon et le sucre...
Travaillons et ésperons encore!
Avec affection et respect Votre dévoué
17 Juilliet 1917 F. Busoni
6. BUSONI AD ALBERT BIOLLEY 308
Cher Monsieur et ami,
je reçois votre bonne et belle lettre 309 qui m’a bien touché. J’en vous
remercie de tout coeur. - Les socialistes et les ouvriers italiens
301
Si tratta di un’armonica a calici. Cfr. la lett. a Biolley del 23.8.1917 (Mus. ep. F.
B. 169), in cui Busoni, dopo aver ricordato a Biolley di avergli già parlato di questo
strumento (cfr. supra n. 167), scrive: «Eh bien, j’ai trouvé un tel instrument déjà
prêt [...] et je l’ai acheté pour un prix relativement très moderé.» Previsto per la
scena in cui Elena danza (mai composta), non fu quindi utilizzato. Cfr. Beaumont,
Busoni the Composer, p. 347.
302
«Busoni aveva ordinato a una fonderia di Aarau tre campane sulle quali erano
iscritti i nomi di Gerda, Benvenuto e Raffaello. Esse erano destinate alla parte
finale del Vorspiel II.
303
Cfr. la lett. a Biolley dell’8.8.1917: «Lochbrunner est invisible à la lettre. Après
deux coups de telefon, deux ambassades par "les filles de la salle" et une Carte
postale "express", ou [= oú] il m’annonçait chaque fois sa visite, il a disparu.»
Biolley gli risponde il 17.8.1917 (Mus. ep. A. Biolley 1, Busoni-Nachl. B II):
«Lochbrunner est ressuscité, il m’a écrit de Einsiedeln où il est avec sa mère; il a
probablement fait un petit pèlerinage pour se soulager; il m’écrit qu’aussitôt de
retour à Zurich, ‘werde ich ausführlich schreiben. Ich bin auf diese Ausführlichkeit
sehr gespannt.’» Il 19.9.1917 finalmente Busoni scrive a Biolley che «Lochbrunner
etait ici justement» (Mus. ep. F. B. 174).
304
Cfr. la lett. allo stesso del 27.7.1917 (Mus. ep. 163): «Rubiner - (nouvel enfant
prodigue) - est revenu.»
305
Se il riferimento è a Gerda, essa potrebbe essere andata, come sua abitudine, a
trascorrere le vacanze altrove. Avrebbe raggiunto i Biolley a Churwalden durante il
mese di agosto. (Cfr. lett. seguente e Mus. ep. F. B. 166.)
306
Das Wanbild. Cfr. la no. 154 e la lett. a Jarnach del 21.6.1917, n. 266, p. 365 -
366 (anche no. 1). Il progetto fu abbandonato, dopo che Jarnach ebbe composto il
Preludio e la prima scena.
307
Si tratta del Prolog zu einem Ritterspiel. Cfr. lett. a Jarnach del 16.7.1917, n. 269,
p. 368.
308
Mus. ep. F. B. 165.
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