1-102 - Universidade de Coimbra

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s'entre-touchent et qui, étant presque pourris, sont hideux
et effroyables à voir.
«Comme le nombre des forçats qu'on a, pour les
prendre dans les maisons, est de beaucoup insuffisant
pour pouvoir, dans tous les quartiers, les retirqr journellement,
ils y restent souvent des semaines entières
et ils y resteraient encore plus longtemps, si la puanteur
qu'ils exhalent et qui empeste les voisins, ne les
determinait, pour leus propre conservation, de faire
un effort sur eux-mêmes et d'aller les retirer des appartements
ou ils sont, pour les trainer sur le pavé.
«Ils vont le prendre avec des crocs et les tirent
de loin avec des cordes jusqu'à la rue; ils font cela
pendant la nuit pour être libres de les trainer le plus
loin qu'ils peuvent de leurs maisons, et de les laisser
étendus devant celle d'un autre qui frémit le lendemain
matin d'y trouver ce hideux object qui 1'infecte et lui
porte 1'horreur et la mort.
«On voit tout le cours toutes les places, tout le
port traversés de ces cadavres qui sont entassés les
iins sur les autres.
«Sous chaque arbre du cours, et des places publiques,
sous 1'auvent des boutiques, on voit, entre tous
ces cadavres, un nombre prodigeux de pauvres malades
et même de familles tout entières, étendus misérablement
sur un peu de paille ou sur de mauvais matelas
(i)».
Este quadro é a photographia fiel d'um estado,
que hoje custa a conceber, em seus detalhes.
(i) Corresp. Médic., íevr. 1897.