VOL. IV (XXI) 2009 - Departamentul de Filosofie si Stiinte ale ...

ANALELE UNIVERSITĂŢII DE VEST DIN TIMIŞOARA
SERIA FILOSOFIE ŞI ŞTIINŢE ALE COMUNICĂRII
VOL. IV (XXI), 2009
ISSN 1844 – 1351 (online)
ISSN 1842 – 6638 (print)
VALENCES ÉTHIQUES DE LA RATIONNALITÉ COMMUNICATIVE.
DE GADAMER À HABERMAS
Ilona BÎRZESCU
L’Université de l’Ouest de Timisoara
La crise de la modernité approfondit les aliénations et les égarrements
d'une raison exercée pour longtemps unilatéralement, déterminant une crise
de motivation au niveau de l'initiative humaine et un grave déficit de
responsabilité, ayant comme expressions pathologiques la responsabilité
anonyme, la solitude du sujet moral, après tout la cvasilégitimation d'une
subjectivité de plus en plus dénuée de spiritualité et de moralité, par la
même perte de la capacité d'être moral.
Les performances, tout comme les insuccès qui accompagnent le
parcours du moderne au postmoderne sollicitent pour cela à la philosophie
un surplus de réflexion, d'autoexamination critique, dans le sens de la
reconsidération de son potentiel discursif à des exigences d'une pensée
conforme au processus irrépressible de la pluralisation de la raison, à son
effet pervers, l'idéologie scientifique-technique. La philosophie, comme
Heidegger l'anticipe déjà, arrive elle-même dans une situation paradoxale
parce que soit elle accepte sa fin comme triomphe de l'instauration
complètement contrôlée d'un monde scientifique-technique et d'un ordre
social adéquat - de cette manière, la fin de la philosophie signifie le debout
d'une civilisation mondiale bien-fondée dans la pensée européenne
occidentale 1 - soit elle assume la mise d'une pensée qui ne soit ni
métaphysique ni science, ayant comme charge un caractère préliminaire,