VOL. IV (XXI) 2009 - Departamentul de Filosofie si Stiinte ale ...

31 VALENCES ÉTHIQUES DE LA RATIONNALITÉ COMMUNICATIVE
axiologiques et en plus le goût ou le coup d'oeil éthique (phronimos) qui
personnalise la norme, assurant l'initiative et le discernement personnel.
11. H. G. Gadamer, op. cit., p. 59.
12. Giovanna Borradori, Filosofie într-un timp al terorii. Dialoguri cu
Jürgen Habermas şi Jacques Derrida (Philosophy in a Time of Terror.
Dialogues with J. Habermas and J. Derrida), Ed. Paralela 45, Bucureşti,
2005, p. 114.
13. J. Habermas, Conştiinţa morală şi acţiunea comunicativă
(Moralbewusstsein und Kommunikatives Handeln), Ed. All, Bucureşti, 2000,
p. 23.
14. Ibidem, pp. 20-21.
15. Ibidem, p. 112.
16. Ibidem, p. 65.
17. Ibidem, p. 67.
18. Ibidem, p. 116.
19. Ibidem, p. 117.
20. La détermination procédurale de la morale assure, chez
Habermas, une séparation suffisante des structures cognitives des contenus
des jugements moraux.
21. J. Habermas, op.cit., p. 69.
22. Ibidem. De cette manière, la liberté communicative et l'autorité
épistémique supposent également la recherche d'un consensus par le choix
des solutions convenables du point de vue rationnel pour tous les
participants à la discussion, cf. J. Habermas, Etica discursului şi problema
adevărului (L'Ethique du discours et la question de la vérité), Ed. Art,
Bucureşti, 2008, p. 23.
23. La position de Habermas visant le caractère ouvert, interminable
de toute argumentation est aussi motivée par les confrontations du discours
moral contemporain à propos d'une double provocation: l'une concernant la
variété et l'incommensurabileté des concepts invoqués et un autre
concernant l'utilisation assertorique des principes ultimes pour finir le débat
moral. Comme le remarque encore MacIntyre, toute l'argumentation morale
ou évaluative est et doit être toujours interminable du point de vue rationnel.
24. MacIntyre, Tratat de morală. După virtute (After Virtue. A study in
moral teory), Ed. Humanitas, Bucureşti, 1998, p. 56. Dans ce parcours
interviennent des conflits et des détournations à cause de la "bifurcation du
monde social contemporain": d'une part, le domaine de l'organisation
sociale, où les buts sont vus comme une donnée, sans vérification
rationnelle et d'autre part, le domaine de la personne, dans lequel les
jugements et les débats sur les valeurs sont des facteurs centraux mais ici il
n'y a pas une résolution sociale rationnelle des désaccords; cette
"bifurcation" détermine, en définitif, l'internalisation, la représentation
intérieure concernant le soi individuel, les rôles et les personnages de la vie
sociale.