Rencontres à part: Films, personnages et spectateurs de Woody Allen.
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tel-00483686, version 1 - 16 May 2010<br />
Mighty Aphrodite / Maudite Aphrodite (1995)<br />
Amanda (Helena Bonham Carter) <strong>et</strong> Lenny Weinrib (<strong>Woody</strong> <strong>Allen</strong>) adoptent un bébé.<br />
Quelques années plus tard, alors que le couple bat <strong>de</strong> l‘aile, Lenny entreprend <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rouver la<br />
mère <strong>de</strong> ce p<strong>et</strong>it garçon <strong>à</strong> l‘intelligence précoce. Las, la mère, Linda (Mira Sorvino), est une<br />
prostituée totalement inculte mais pleine d‘allant. Lenny voudrait qu‘elle change <strong>de</strong> vie, ce<br />
qui l‘entraîne dans <strong>de</strong>s difficultés sans nom. Aphrodite finira toutefois par se montrer<br />
généreuse, Amanda reviendra <strong>à</strong> Lenny <strong>et</strong> Linda trouvera l‘âme sœur, ayant même une fille <strong>de</strong><br />
Lenny sans que ce <strong>de</strong>rnier le sache jamais.<br />
Everyone Says I Love You / Tout le mon<strong>de</strong> dit I Love You (1996)<br />
Ou comment, dans un mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> fantaisie repeint aux couleurs <strong>de</strong> la comédie musicale, on<br />
tombe amoureux, on se lasse ou on se trompe, <strong>et</strong> on recommence. DJ, la narratrice nous conte<br />
les flammes <strong>et</strong> les déboires <strong>de</strong> sa tribu recomposée <strong>de</strong> « libéraux » <strong>de</strong> l‘Upper East Si<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Manhattan, avec une attention <strong>part</strong>iculière pour son père, Joe Berlin (<strong>Woody</strong> <strong>Allen</strong>). Elle<br />
favorisera sa liaison avec la belle Von (Julia Roberts) dont elle connaît tous les fantasmes<br />
pour avoir épié ses séances chez le psychanalyste. Mais l‘aventure trop parfaite échouera<br />
comme les autres, chacun chantera « I’m through with love » <strong>et</strong> la ron<strong>de</strong> recommencera.<br />
Deconstructing Harry/Harry dans tous ses états (1997)<br />
Harry Block (<strong>Woody</strong> <strong>Allen</strong>), écrivain <strong>de</strong> renom, connaît les affres <strong>de</strong> la panne <strong>de</strong> l‘écrivain <strong>et</strong><br />
se voit envahi par ses ex qui lui reprochent d‘exploiter sa vie privée dans ses écrits. Sur un<br />
rythme frénétique, les scènes <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Harry se mêlent aux épiso<strong>de</strong>s tirés <strong>de</strong> ses fictions. Il<br />
ne sera délivré qu‘<strong>à</strong> la fin, après un voyage initiatique l‘amenant <strong>à</strong> recevoir l‘hommage <strong>de</strong> ses<br />
lecteurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses <strong>personnages</strong> dans le cadre <strong>de</strong> son ancienne université. Mais avant d‘y<br />
parvenir, il sera j<strong>et</strong>é en prison pour l‘enlèvement <strong>de</strong> son fils. Ayant r<strong>et</strong>rouvé le goût d‘écrire, il<br />
se lance dans l‘histoire d‘un personnage incapable <strong>de</strong> « fonctionner » ailleurs que dans la<br />
fiction.<br />
Celebrity (1998)<br />
Lee Simon (Kenn<strong>et</strong>h Branagh) a rompu avec sa femme Robin (Judy Davis). Ecrivain, il gâche<br />
son talent <strong>à</strong> écrire pour la presse people <strong>et</strong> galère <strong>à</strong> la périphérie <strong>de</strong> la j<strong>et</strong> s<strong>et</strong> comme du mon<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s l<strong>et</strong>tres. Il épuise ses chances <strong>et</strong> comme amant <strong>et</strong> comme écrivain en se montrant incapable<br />
<strong>de</strong> constance. Pendant ce temps, Robin, l‘intellectuelle psychorigi<strong>de</strong>, <strong>de</strong>vient la maîtresse puis<br />
l‘épouse d‘un producteur <strong>de</strong> télévision commerciale qui la métamorphose en animatrice<br />
ved<strong>et</strong>te.<br />
Swe<strong>et</strong> and Lowdown / Accords <strong>et</strong> désaccords (1999)<br />
R<strong>et</strong>our aux années trente : la vie dissolue d‘Emm<strong>et</strong> Ray (Sean Penn), le « <strong>de</strong>uxième meilleur<br />
guitariste du mon<strong>de</strong> ». Un génie, peut-être, mais souteneur <strong>à</strong> ses heures, qui n‘aime rien tant<br />
que <strong>de</strong> tirer sur les rats dans les décharges <strong>et</strong> d‘aller regar<strong>de</strong>r passer les trains. La légen<strong>de</strong><br />
raconte qu‘il composa ses plus beaux morceaux après avoir enfin vu son idole, Django<br />
Rheinhart, mais dans le film, c<strong>et</strong>te vision le fait perdre connaissance puis disparaître sans que<br />
jamais nous ne les entendions.<br />
Small Time Crooks / Escrocs mais pas trop (2000)<br />
Ray Winkler (<strong>Woody</strong> <strong>Allen</strong>) ne vous croit pas quand vous lui dites que son surnom, « le<br />
Cerveau », est ironique, <strong>et</strong> il se lance dans le casse du siècle avec une équipe <strong>de</strong> bras cassés. Il<br />
s‘agit d‘ach<strong>et</strong>er une boutique <strong>à</strong> quelques pas <strong>de</strong> la banque visée <strong>et</strong> <strong>de</strong> creuser un tunnel entre<br />
les <strong>de</strong>ux locaux. Le casse échoue lamentablement, mais la couverture, une boutique <strong>de</strong><br />
cookies, connaît un succès fabuleux. Enrichis, Ray <strong>et</strong> sa femme Frenchy se r<strong>et</strong>rouvent <strong>à</strong><br />
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