24.06.2013 Views

Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...

Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...

Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>lieux</strong> <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong> <strong>Tome</strong> <strong>III</strong> : méthodologie<br />

Le modèle SEPTWA95 a été conçu pour la prévision, à l’échelle du <strong>sous</strong>-bassin<br />

hydrographique, du phénomène de pollution <strong>des</strong> eaux superficielles et souterraines qui<br />

résulte de l’épandage de produits phytosanitaires par les secteurs agricole et non agricole.<br />

Une estimation <strong>des</strong> émissions de pestici<strong>des</strong> vers les eaux suite aux transports directs (fond<br />

de cuve et rinçage), par ruissellement, par lessivage et par dérive est réalisée pour les<br />

pulvérisations en plein champ.<br />

Afin de réaliser une estimation fiable <strong>des</strong> pertes potentielles vers les eaux, le modèle est<br />

construit sur <strong>des</strong> données reprenant les quantités totales effectivement appliquées ainsi que<br />

les pério<strong>des</strong> d’application.<br />

Dans le cas d’une utilisation agricole, les quantités de produit appliquées dans une culture<br />

donnée sont estimées à partir <strong>des</strong> données d’occupation du sol et <strong>des</strong> quantités moyennes<br />

de produit appliquées sur cette culture. La source <strong>des</strong> informations sur les quantités<br />

moyennes appliquées varie selon le type de culture considéré. Pour les 5 principales<br />

cultures (froment d’hiver, escourgeon, betteraves, maïs et pommes de terre), <strong>des</strong> enquêtes<br />

réalisées à la demande du Ministère de l’Agriculture fournissent <strong>des</strong> données au niveau<br />

régional (par province). Par contre, pour les cultures maraîchères, fruitières et de plantes<br />

industrielles (lin et colza par exemple), moins importantes en surface, les quantités<br />

appliquées ont été obtenues par recoupement de différentes sources d’informations<br />

(journées sectorielles, spécialistes, producteurs, etc.). Les quantités totales appliquées ainsi<br />

estimées sont confrontées aux chiffres de vente procurés par l’industrie<br />

phytopharmaceutique.<br />

Pour le secteur non agricole, les utilisations par les communes, la Société Nationale <strong>des</strong><br />

Chemins de fer Belges, les professionnels du désherbage et les particuliers sont prises en<br />

compte.<br />

Le modèle fournit les résultats à l’échelle <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong> qui étaient à<br />

l’époque plus nombreux (une bonne vingtaine pour la Région wallonne) que ceux définis<br />

pour la Directive Cadre sur l’Eau. En une seule simulation par matière active, une estimation<br />

du risque potentiel de pollution <strong>des</strong> eaux sur l’ensemble du territoire est obtenue avec la<br />

possibilité de pointer les régions et les pério<strong>des</strong> les plus exposées. Si l’on veut traiter <strong>des</strong><br />

métabolites, une nouvelle simulation intégrant les données propres à cette substance doit<br />

être réalisée. Leur vitesse de transformation est par exemple utilisée pour déterminer la<br />

quantité présente dans le sol.<br />

Afin d’exprimer les résultats pour les eaux de surface, on utilise les quantités totales<br />

exportables pour chacun <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong>. Comme les différents <strong>bassins</strong><br />

envisagés sont de taille variable, on exprime également les résultats en reportant les<br />

quantités exportables par unité de surface, ce qui permet de mieux relier une pollution<br />

éventuelle à une activité particulière.<br />

Enfin, comme la pluviosité est connue pour l’année de référence, il est possible de<br />

déterminer la concentration que l’on peut s’attendre à retrouver dans les eaux quittant les<br />

surfaces traitées et rejoignant les rivières.<br />

Modèle PIRENE (EPIC-Grid)<br />

Dans ce cadre, l’Unité d’Hydrologie et d’Hydraulique Agricole de la Faculté Universitaire <strong>des</strong><br />

Sciences Agronomique de Gembloux réalise la modélisation <strong>des</strong> sols et <strong>des</strong> pratiques<br />

agricoles. Cette équipe a développé un modèle hydrologique de Bassin Versant pour le sol<br />

et le <strong>sous</strong>-sol non saturé et variablement saturé, appelé EPICgrid, sur base d’un modèle<br />

EPIC américain « noyau » limité quand à lui à la seul <strong>des</strong>cription du sol et de la parcelle<br />

agricole ; dans le cadre du programme PIRENE, l’équipe a adapté ce modèle aux<br />

62

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!