Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...
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<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>lieux</strong> <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong> <strong>Tome</strong> <strong>III</strong> : méthodologie<br />
Le bon état probable (écologique + chimique) signifie que les données disponibles laissent à<br />
penser que la masse d’eau devrait probablement atteindre le bon état en 2015.<br />
Les masses d’eau à risque sont <strong>des</strong> masses d’eau dont les prévisions d’évolution <strong>des</strong><br />
pressions laissent prévoir la non-atteinte du bon état d’ici 2015 pour au moins un <strong>des</strong><br />
éléments de qualité.<br />
Une fois l’analyse RNABE réalisée, il convient encore de voir si la masse d’eau qui<br />
aurait été diagnostiquée comme étant en bon état probable n’est pas située en tout ou<br />
en partie en zone protégée, et dans l’affirmative si elle respecte également les<br />
objectifs particuliers liés à ce statut.<br />
Il est important de rappeler que les conditions environnementales requises pour atteindre la<br />
plupart <strong>des</strong> objectifs de la Directive n’ont pas encore été clairement définies à cette date. Par<br />
exemple, les valeurs <strong>des</strong> limites entre les classes d’état écologique pour les eaux de surface<br />
ne pourront être enfin établies qu’après la fin de l’exercice d’interétalonnage et le début <strong>des</strong><br />
programmes de surveillance en 2006. Les normes de qualité environnementale pour les<br />
substances prioritaires, qui font partie de la définition du bon état chimique <strong>des</strong> eaux de<br />
surface, ne seront pas finalisées avant l’accord sur les directives filles de l’Article 16. De<br />
plus, l’analyse se base sur les données actuellement disponibles et celles-ci sont<br />
naturellement lacunaires.<br />
La conséquence de ces incertitu<strong>des</strong> est que les jugements <strong>des</strong> États membres concernant<br />
les masses d’eau à risque ou non, sont susceptibles de contenir plus d’incertitu<strong>des</strong> dans le<br />
premier rapport sur les pressions et impacts que les cycles de planification ultérieurs. Il est<br />
donc important d’en être conscients pour que les programmes de surveillance puissent être<br />
élaborés et ciblés pour fournir l’information requise afin d’accroître la fiabilité de ces<br />
évaluations. La figure 8 ci-<strong>des</strong><strong>sous</strong> repris du document guide français illustre ce principe.<br />
Figure 8. Incertitu<strong>des</strong> liées à l’évaluation du risque<br />
Source : MISE EN OEUVRE DE LA DCE IDENTIFICATION DES PRESSIONS ET DES IMPACTS<br />
guide méthodologique version 4.1 mars 2003 Aquascop.<br />
Il est donc normal que dans un premier temps, un relativement grand nombre de masse<br />
d’eau se situeront dans la zone de doute, d’ailleurs explicitement prévue par le rapportage à<br />
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