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Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...

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<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>lieux</strong> <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong> <strong>Tome</strong> <strong>III</strong> : méthodologie<br />

- le flux d’évapotranspiration réelle<br />

- le flux de ruissellement direct (somme du ruissellement superficiel et du flux<br />

hypodermique rapide)<br />

- les flux hypodermiques lents<br />

- la recharge de la nappe aquifère<br />

- les variations de stocks d’eau dans la zone non saturée<br />

- le transfert de la percolation jusqu’à la nappe aquifère (recharge de la nappe aquifère,<br />

percolation efficace)<br />

Précipitations<br />

Neige<br />

Infiltration<br />

ZONE RACINAIRE<br />

ZONE VADOSE<br />

Percolation<br />

Croissance<br />

végétale<br />

Recharge de la<br />

nappe (pluie<br />

efficace)<br />

Figure 2 : EPICgrid : Répartition <strong>des</strong> écoulements<br />

Les flux d’eau qui alimentent les eaux de surface et les eaux souterraines sont plus ou moins<br />

chargés de nutriments d’origine diffuse agricole. Les quantités d’azote et de phosphore que<br />

l’on retrouve dans les cours d’eau et les masses d’eau superficielle proviennent à la fois de<br />

flux directs : ruissellement direct et flux hypodermique lent, et indirects : apports <strong>des</strong> nappes.<br />

Leur importance est fonction <strong>des</strong> caractéristiques du bassin versant (occupation du sol, type<br />

de sol et de <strong>sous</strong>-sol, contraintes climatiques) mais également fortement dépendante, en ce<br />

qui concerne les apports diffus, <strong>des</strong> pratiques qui régissent l’activité agricole au sein du<br />

bassin (type de cultures, importance <strong>des</strong> fertilisations organiques et minérales).<br />

La migration de l’azote dans le sol est un phénomène pouvant être relativement lent<br />

(fonction du type de sol et de <strong>sous</strong>-sol); il est dès lors primordial pour expliquer l’état actuel<br />

du système, de retracer l’évolution <strong>des</strong> pratiques sur une période temporelle suffisamment<br />

étendue.<br />

Les simulations ont porté sur la période 1961-2000, leur interprétation se limitant à la période<br />

1971-2000 ; en effet les dix premières années servant à la mise en régime du système (état<br />

de fertilité <strong>des</strong> sols peu connu pour le début <strong>des</strong> années 60).<br />

Rappelons que la présente modélisation ne prend en compte que les flux d’origine agricole<br />

diffuse et n’inclut donc pas les pertes ponctuelles de nitrates et d’atrazine.<br />

La Figure 3 présente les différents flux de nitrates calculés par le modèle EPICgrid. Le<br />

modèle distingue deux flux directs de nitrates vers les eaux de surface : le flux associé au<br />

ruissellement direct et le flux associé au flux hypodermique lent ; il estime également le flux<br />

de nitrates quittant la zone racinaire (prévision à long terme) et le flux de nitrates atteignant<br />

les nappes de base (prévision à court terme). Bien entendu, l’ensemble du cycle de l’azote<br />

64<br />

Evaporation et<br />

transpiration<br />

Ruissellement direct<br />

(Ruissellement superficiel +<br />

Flux latéral rapide)<br />

Flux latéral lent

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