DE QUIMPER ET DE LÉON - Diocèse de Quimper et du Léon
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Offices <strong>de</strong> la Sernain 3<br />
Dimanche, 2ô Février. — 3' dimanche <strong>du</strong> Carême. Semidouble.<br />
Viol<strong>et</strong>. — Vêpres <strong>de</strong> S, Mahias, memoire <strong>du</strong><br />
3* dimanche<br />
Lundi, 26. — S.' Mathias, Apôtre. Double <strong>de</strong> 2- Classy. Rouge.<br />
HardU 27. — De la férie. Simple. Viol<strong>et</strong>.<br />
Mercredi, 28. — S. Gabriel, Confesseur. Double. Blanc.<br />
jeudi, 29. — S. Ruellin, Evèque <strong>et</strong> Confesseur. Semi-double.<br />
Blanc. __, _<br />
Vendredi, 1 er Mars. —, De la férie. Simple. Viol<strong>et</strong>.<br />
Samedi, 2. — S. Joévin, Evêque <strong>et</strong> Confesseur. Semi-double.<br />
Blanc. n * -,. ,T. -,<br />
Dimanche, 3. — 4* dimanche <strong>du</strong> Carême. Semi-double. Viol<strong>et</strong>.<br />
A vêpres, mêmoires <strong>de</strong> S. Casimir, <strong>de</strong> S. Guenole, <strong>de</strong><br />
S. Lucius I". —<br />
Ordre <strong>de</strong> l'Adoration perpétuelle pendant la semaine :<br />
Le Drennec 25-26 Février.<br />
Ile-<strong>de</strong>-Batz 27---Î) -—<br />
Elliant 1* 5 Mars -<br />
PARTIE OFFICIELLE<br />
' •<br />
I L<strong>et</strong>tre pastorale <strong>de</strong> S. E. Mgr l'Evêque <strong>de</strong><br />
<strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>Léon</strong>, publiait l'Encyclique <strong>du</strong><br />
Pape Pie XII, <strong>et</strong> Man<strong>de</strong>ment pour le Carême <strong>de</strong><br />
Ten <strong>de</strong> grâce 1940 (suite <strong>et</strong> fin).<br />
Ce <strong>de</strong>voir est la source d'un cr it naturel inaliénable.<br />
On rie Va pas contre l'ordre.divin <strong>de</strong> > cs t dion : tout ce qui<br />
se fait contre lui est nui. Les plus î'J tes têtes <strong>de</strong> l'antiquité<br />
païenne avaient reconnu ce droit. N' us sommes là-<strong>de</strong>ssus en<br />
régression sur Aristote. C'est à lui eue revient l'honneur <strong>de</strong><br />
c<strong>et</strong>te formule lumineuse: «L'e<strong>du</strong>cation, c'est la généralion<br />
continuée. » Le prince <strong>de</strong> la philofophie chrétienne, saint<br />
Thomas d'Aquin, n'a fait que reprendre au philosophe grec<br />
celte donnée <strong>de</strong> bon sens. Il l'a pétrie cn son puissant cerveau,<br />
<strong>et</strong> il en a tiré un argument qu peut se résumer en ces<br />
termes : « Les enfants sont eu quelque sorte une extension,<br />
un prolongement <strong>de</strong>s parents ; ava: t b ur naissance, après<br />
leur naissance, ils sont en eux--, ils so t à *m*4 aussi longtemps<br />
qu'ils n'ont pas l'usage <strong>de</strong> leur liferé arbitre; ce serait donc<br />
aller contre la justice que <strong>de</strong> soustraire l'enfant qui n'a pas<br />
l'usage <strong>de</strong> sa raison à la tutelle <strong>de</strong> ses parents <strong>et</strong> <strong>de</strong> disposer<br />
<strong>de</strong> lui malgré eux. Ï><br />
Archives diocésaines <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />
— m — .<br />
Tel est le droit naturel. Les parents chrétiens sont en<br />
outre établis dans l'ordre surnaturel par le sacrement <strong>de</strong><br />
mariage, <strong>et</strong> ils y font entrer leurs enfants par le baptème,<br />
qui les engage <strong>et</strong>-qui ajoute aux <strong>de</strong>voirs communs <strong>de</strong> tous<br />
les parents celui <strong>de</strong> veiller à l'é<strong>du</strong>cation chrétienne <strong>de</strong><br />
l'enfant. Ainsi les droits é<strong>du</strong>cateurs <strong>de</strong> la famille chrétienne<br />
reposent sur une doublé base, naturelle <strong>et</strong> surnaturelle; <strong>et</strong><br />
la vraie justice, qui rend à chacun ce qui lui est dû, ne saurait<br />
refuser aux chefs <strong>de</strong> famille la liberté d'élever leurs<br />
enfants comme ils en ont le <strong>de</strong>voir.<br />
En 1872, l'illustre Monseigneur Freppcl écrivait à ses<br />
diocésains : « que l'avenir d'un pays, sa prospérité ou sa<br />
déca<strong>de</strong>nce, dépend en majeure partie <strong>de</strong> l'é<strong>du</strong>cation <strong>de</strong> ses<br />
enfants. C'est là une vérité d'expérience <strong>et</strong> <strong>de</strong> sens commun.<br />
Toujours <strong>et</strong> partout, Ie niveau social s'élève ou s'abaisse,<br />
suivant quc la jeunesse est bien ou mal élevée. La sève vitale<br />
d'une nation tend-elle à s'épuiser ou à décroître, on.peut<br />
être sûr qu'il y a quelque vice radical dans la culture première<br />
<strong>de</strong>s âmes, comme d'ailleurs la marche ascendante d'un<br />
peflple, son progrès matériel <strong>et</strong> moral est l'indice non équivoque<br />
<strong>du</strong> soin avec lequel il sait se préparer <strong>de</strong>s générations<br />
saines <strong>et</strong> fortes. Mais, si l'é<strong>du</strong>cation <strong>de</strong> Ia jeunesse est pour<br />
toute société une question vitale <strong>et</strong> un intérêt <strong>de</strong> premier<br />
ordre, il est tout aussi vrai <strong>de</strong> dire que la religion constitue<br />
la base essentielle <strong>de</strong> l'é<strong>du</strong>cation. Car le sentiment religieux<br />
est ce qu'il y a <strong>de</strong> plus fondamental dans le cœur <strong>de</strong> l'homme,<br />
<strong>de</strong> même que l'idée divine occupe le somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> son<br />
intelligence. Edifier quoi que ee soit en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te assise<br />
première, c'est bâtir sur le sable. »<br />
Aussi quelle aberration pour <strong>de</strong>s gouvernements <strong>de</strong> croire<br />
qu'une é<strong>du</strong>cation sans Dieu puisse être « une source d'accroissement<br />
<strong>de</strong> force <strong>et</strong> <strong>de</strong> vigueur», dans une nation ! C'est<br />
Ie contraire qui est vrai, L'Etat qui propage une é<strong>du</strong>cation<br />
indifférente ou hostile à l'esprit chrétien récoltera <strong>de</strong>s fruits<br />
bien ailiers <strong>et</strong> prépare sa propre ruine. Le Pape nous en<br />
avertit : une é<strong>du</strong>cation qui éloignerait les enfants <strong>de</strong> leurs<br />
parents, <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Dieu, <strong>du</strong> Christ Sauveur, prononcerait<br />
sa propre condamnation.<br />
«Par contre, a-t-il ajouté, l'Etat qui enlève aux cœurs<br />
saignants <strong>et</strong> déchirés <strong>de</strong>s pères <strong>et</strong> <strong>de</strong>s mères chrétiennes<br />
leurs inquiétu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> les rétablit dans leurs droits ne fait que<br />
travailler à sa propre paix intérieure <strong>et</strong> poser les bases d'un<br />
plus heureux avenir pour Ia patrie. Les âmes <strong>de</strong>s enfants<br />
donnés par Dieu aux parents, consacrés, au baptème, par<br />
le sceau royal <strong>du</strong> Christ, sont un dépôt sacré sur lequel<br />
veille l'amour ialoux <strong>de</strong> Dien. Le mènie Christ qui a dit :<br />
«laissez venir à moi les p<strong>et</strong>its enfants», a aussi, unifié sa<br />
miséricor<strong>de</strong> ef sa bonté, menacé <strong>de</strong> maux terribles ceux qui<br />
scandaliseraient les privilégiés <strong>de</strong> son cœur. Et ouel scandaitplus<br />
dangereux pour les futures générations <strong>et</strong> plus <strong>du</strong>rable<br />
qu'une formation <strong>de</strong> la jeunesse misérablement dirigée vers<br />
un bul qui éloigne <strong>du</strong> Christ, Voie, Verité el Vie; rt qui<br />
con<strong>du</strong>it à renier le Christ par une apostasie ouverte ou sournoise<br />
! Le Christ, dont on veut aliéner les jeunes générations