DE QUIMPER ET DE LÉON - Diocèse de Quimper et du Léon
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Archives diocésaines <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />
C<strong>et</strong> examen est obligatoire pour tous les élèves qui n'ont<br />
pas leur baccalauréat compl<strong>et</strong>.<br />
Adresser les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignements <strong>et</strong> les pièces<br />
exigées pour l'admission avant le 25 Juin, au Directeur <strong>de</strong><br />
l'Ecole, 33, rue Rabelais, Angers.<br />
-CHRONIQUE GENERALE *<br />
Le Sacré-Cœur <strong>et</strong> la France. — A l'heure actuelle,- la<br />
guerre ne cache plus ses horreurs. Un événement immense<br />
se déroulé dont l'évolution sera à la fois terrible <strong>et</strong> grandiose<br />
Partout en France ^ont remis en honneur nos grands<br />
is, saint Martin, sainte<br />
(.enevieve, sainte Jeanne d'Arc <strong>et</strong> surtout la Vierge Marie<br />
a qui la France fut officiellement consacrée Tiar Louis XIII<br />
Ces intentions <strong>et</strong> ces prières sont bien propres à émouvoir<br />
le ciel en notre faveur.<br />
Mais nous ayons <strong>de</strong>s motifs plus grands encore d'espérer.<br />
Le , £v n ?t 1-n-meme, cn révélant son Sacré Coeur, a affirmé<br />
sa prédilection pour notre pays. Il nous a fait en même temps<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s précises, auxquelles sont attachées <strong>de</strong>s promesses.<br />
Parmi ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>ux restent à réaliser • 1» se<br />
consacrer à son Cœur adorable ; 2° m<strong>et</strong>tre son emblème sur<br />
Ie drapeau national.<br />
„. ^'adressant MU Roi <strong>et</strong> par conséquent à la France par<br />
intermédiaire <strong>de</strong> sainte Marguerite-Marie, Notre Seigneur<br />
lui prom<strong>et</strong>tait la victoire <strong>et</strong> la gran<strong>de</strong>ur *JWW»<br />
Pour faire partie <strong>de</strong>s Volontaires <strong>du</strong> Saùré-Cœur, s'adresser<br />
au Secrétariat <strong>de</strong>s V. elu S.-C, 38, place <strong>de</strong> Vou<strong>et</strong>, Issou<strong>du</strong>n.<br />
ÀÀ^FS nécessair ?' -; Hitier a proclamé bien souvent<br />
Znrtp Un *f,1f S r S ir CS - poirs ' f" S0 " ambi -i°" <strong>de</strong> dominer le<br />
mon<strong>de</strong>, <strong>et</strong>ait I affaissement moral <strong>de</strong>s nations à conquérir<br />
Il n hésitait pas a voir, dans c<strong>et</strong>te «pourriture», comme ii<br />
&ZîuFîmlïï*rî on d * u maI en surface <strong>et</strong> en Profon<strong>de</strong>ur.<br />
c l S ^ natUPe eXaCte <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te contamination<br />
communisme, marxisme ou, comme il disait encore virus<br />
«démocratique^ tous; les microbes lui semblaient utiles dès<br />
au! a ^ S f i P S "S5S& - S ° n -—alisme absolu?? souci<br />
que au resultat. Et 1 armoire aux poisons doit être garnip<br />
£?n<strong>de</strong><br />
gC dC ' a * c i n 1 u i è m e colonne » "t ae sa go!<br />
«J!lî?5 r j ' d -? ns , ces ca,cllls - s 'e-t trompé pour avoir innoré<br />
tZ,l n A<br />
tra !Ï S <strong>de</strong> P s - vchl -'0Sie profon<strong>de</strong>. Il n'a pas évalué ll<br />
\ZJ, d V edT ^ ement flu P eu P le Vancais sous l'épreuve „\<br />
1 obstination britannique dans Ia tourmente<br />
I e p m n c ' "'<br />
I-* Ji- ei u. eur <strong>de</strong> '' or «u-n d'outre-Rhin provoquera nous<br />
.ux P S S nst e nV E c déconvenu - «"nie, lui 'vaudra tin'échec<br />
---JA u un e n si ons ne sa meprise<br />
/° Ur n ,m - ¥ iUMip «"'----anoV ne sera reelle <strong>et</strong> <strong>du</strong>rable<br />
que si elle amène enfin chc* anus, une cure spirituelle"éces-<br />
— 180 —<br />
SLiire. La victoire <strong>de</strong>s annes restera fragile <strong>et</strong> partiellement<br />
illusoire si elle ne se complète <strong>et</strong> ne se garantit par une victoire<br />
<strong>de</strong>s ames.<br />
La France qui, en un quart <strong>de</strong> siècle, a payé <strong>de</strong>ux fois<br />
que nous vivons, pourrait bien <strong>et</strong>re primordiale, car, elle<br />
aussi, conditionne la survivance <strong>du</strong> pays.<br />
Nous ne saurions, en eff<strong>et</strong>, nous contenter <strong>de</strong> soutenir que<br />
nous représentons les forces morales <strong>et</strong> spirituelles <strong>de</strong>vant<br />
la barbarie déchaînée. C<strong>et</strong>te affirmation est exacte, inais elle<br />
ne prend toute sa force que si elle ne <strong>de</strong>meure pas verbale.<br />
Et le rôle <strong>de</strong> chaifipions <strong>de</strong> la justice, <strong>de</strong> la loyauté qui nous<br />
est départi comporte <strong>de</strong>s exigences qu'il faut reconnaître <strong>et</strong><br />
accepter.<br />
Si ce rôle nous vient seulement <strong>du</strong> <strong>de</strong>hors, nous est, en<br />
quelque sorte, imposé par les procédés <strong>de</strong> l'adversaire, il a<br />
<strong>de</strong>s aspects trop négatifs pour être rempli avec la sincérité<br />
qui grandit <strong>et</strong> qui sauve.<br />
Car Ies valeurs à préserver contre les ennemis extérieurs<br />
sont <strong>de</strong> nature morale ; dès lors elles ne sont vraiment en<br />
.sûr<strong>et</strong>é que si elles ont les consciences pour forteresses.<br />
Lorsque le matérialisme essaie <strong>de</strong> Ies déloger <strong>de</strong>s esprits,<br />
x\es ©œurs, <strong>de</strong>s institutions, <strong>de</strong>s nue u rs, lorsqu'il installe, à<br />
leur place, son équipe <strong>de</strong> passions égoïstes, il prépare les<br />
cfl'on d rem en ts. Fût-ce <strong>du</strong> seul point <strong>de</strong> vue humain <strong>et</strong> national,<br />
il comprom<strong>et</strong> les défenses éventuellement requises. Mème<br />
si le danger extrême parvient encore à stimuler les énergies<br />
latentes, peut-on escompter que se pro<strong>du</strong>ira toujours le sursaut<br />
vainqueur, <strong>et</strong> faut-il, en tous cas, adm<strong>et</strong>tre, comme normaux,<br />
ces périodiques réveils dans le sang ?<br />
Qu'elles le veuillent ou non, qu'elles en aient conscience<br />
ou qu'elles restent aveugles, ces passions débilitantes livrent<br />
pen à peu les clefs <strong>de</strong> la place à d'autres qui prédominent,<br />
chez l'adversaire, sous la forme <strong>de</strong> la brutalité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la violence.<br />
Dès lors, <strong>et</strong> pour l'avenir, l'on doit se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ce que<br />
fera la France <strong>de</strong> sa nouvelle victoire conquise par tant <strong>de</strong><br />
sacrifices, par une magnifique vaillance. Le problème dépasse<br />
celui, déjà ar<strong>du</strong>, <strong>du</strong> futur traité, <strong>de</strong>s agencements économiques,<br />
politiques, où les hommes d'Etat chercheront <strong>de</strong>s garanties<br />
contre les rapacités vaincues mais toujours menaçantes.<br />
L'épreuve sera-t-elle, c<strong>et</strong>te fois, plus profondément instructive<br />
que ses <strong>de</strong>vancières dont Ia leçon n'a pas été comprise<br />
ou r<strong>et</strong>enue ? (1).<br />
Les chrétiens, dont la conviction peut <strong>et</strong>re le meilleur<br />
•.-•lément <strong>de</strong> la réponse affirmative, se préoccupent dc c<strong>et</strong><br />
avenir pour la <strong>de</strong>stinée <strong>du</strong> pays comme pour le salut cles<br />
fîmes.<br />
fl j Voir A. Décout. Pourquoi fa France ne scxi-elte pas çowertU cn<br />
1914? Prt ri s, éditions Mignard, 38, rue Saïnt-Sulpice.