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2<br />

MÉTHODES D'AUSCULTATION.<br />

pliquée bien également sur la peau; même avec toutes ces précautions<br />

des bruits de frottement étrangers peuvent encore se<br />

produire et troubler les phénomènes d'auscultation; mais par<br />

l'exercice on arrive à reconnaître ces bruits accessoires et à les<br />

distinguer nettement des bruits respiratoires propres. Des personnes<br />

exercées entendent même à travers les habits les bruits<br />

normaux et anormaux de la respiration; cependant on ne doit<br />

jamais se contenter d'une auscultation aussi superficielle, surtout<br />

quand il s'agit, dans un-premier examen, de reconnaître<br />

exactement la nature de la maladie.<br />

2° Auscultation médiate par le stéthoscope. Le stéthoscope<br />

est un instrument si répandu qu'il est facile d'en<br />

connaître les diverses variétés qui sont en usage. Un bon<br />

stéthoscope doit présenter à son extrémité thoracique un<br />

diamètre pas trop petit, son extrémité auriculaire doit présenter<br />

une légère concavité pour bien s'adapter à l'oreille.<br />

Les stéthoscopes dont la plaque auriculaire est plate sont<br />

incommodes et ceux dont l'extrémité est convexe se déplacent<br />

si facilement que, par leur frottement contre l'oreille,<br />

ils donnent naissance à des bruits accessoires qui en rendent<br />

l'usage impossible.<br />

En appliquant l'oreille contre le stéthoscope il faut éviter<br />

d'exercer une pression sur le thorax; cette pression est très-incommode<br />

déjà pour des personnes bien portantes ; à plus forte<br />

raison les malades, notamment s'ils sont amaigris, doivent-ils en<br />

ressentir de la douleur et même de la gêne respiratoire. Pour<br />

éviter cette pression, il est bon de tenir entre les doigts l'extrémité<br />

appliquée sur le thorax; l'explorateur se trouve ainsi à<br />

même d'apprécier par lui-même si le poids de sa tête ne pèse<br />

pas trop lourdement sur le thorax du malade et l'on évite encore<br />

un autre écueil, qui consiste à ne pas appliquer exactement<br />

sur le thorax toute la circonférence de l'extrémité inférieure du<br />

stéthoscope, faute que l'on voit souvent commettre dans les<br />

cours d auscultation par la précipitation des élèves. Quand les<br />

doigts ont fixe le stéthoscope de la manière que nous avons dit<br />

et restent invariables dans cette situation, il n'y a pas à craindre

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