traité

POULS ARTÉRIEL. 325
du cœur et un autre sur le point indiqué pour apprécier
ces soulèvements alternatifs de la paroi thoracique. Cette
pulsation diastolique, alternant avec le choc de la pointe,
appartient à l'artère pulmonaire; elle f'stdueau choc du courant
sanguin contre les valvules sigmoïdes de l'artère pulmonaire,
consécutivement à l'hypertrophie du ventricule
droit, et se manifeste le mieux sur des individus jeunes el
amaigris; la propagation de cette pulsation à la paroi thoracique
se trouve favorisée par la rétraction du bord gauche
antérieur du poumon déterminée par l'hypertrophie ventriculaire,
d'où il résulte que l'artère pulmonaire se trouve
immédiatement en rapport avec la paroi thoracique. De
plus comme ce soulèvement par choc valvulaire n'est possible
qu'en l'existence d'une hypertrophie notable du ventricule
droit etqu une pareille hypertrophie ne peut être déterminée
que par une lésion mitrale, il est évident que ce
phénomène est un signe d'insuffisance mitrale ou de rétrécissement
de l'orifice auriculo-ventriculaire gauche.
La pulsation est d'autant plus forte que l'hypertrophie du ventricule
droit est plus intense; elle fait défaut ou manque de netteté
s'il n'y a pas de rétraction du bord antérieur du poumon,
c'est-à-dire si Partère pulmonaire reste recouverte par une lame
de poumon, comme dans l'emphysème pulmonaire; elle disparaît
dans les stades ultérieurs de la maladie dès que l'énergie contractile
du ventricule droit s'abaisse. (La pulsation diastolique de
l'artère pulmonaire se traduit à l'auscultation par un ton diastolique
très-renforcé de la même artère.) (Voyez p. 365.)
Exploration du pouls artériel.
On explore toujours le pouls de l'artère radiale et dans
certains cas celui de la carotide, surtout quand il s'agit
d'établir une comparaison.
1° Eh preuiiii^lieu on cherche à déterminer la fréquence
CI'TTM vN>f. 19