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TONS DES ARTÈRES.<br />

403<br />

Dans la sous-clavière également, on entend à l'état normal<br />

deux tons qui subissent les mêmes modifications que<br />

les tons carotidiens, sous l'influence des mêmes conditions<br />

pathologiques.<br />

De même que dans la carotide et la sous-clavière, un ton<br />

systolique prend naissance dans tout le trajet de l'aorte<br />

descendante et abdominale, mais ordinairement on n'ausculte<br />

pas l'aorte dans cette région, à moins qu'il n'y ail des<br />

signes évidents d'une maladie (anévrysme, par exemple) sur<br />

le trajet de cette artère. Si le cœur bat avec énergie, on<br />

enteud assez nettement le ton de l'aorte descendante au<br />

niveau de la colonne vertébrale, à la condition qu'on élimine<br />

les murmures respiratoires; quant au ton de l'aorte<br />

abdominale, on l'entend aisément chez les individus amaigris,<br />

en déprimant profondément, au moyen du stéthoscope,<br />

les parois abdominales relâchées. — Les artères périphériques,<br />

à l'exception de celles qui ont été mentionnées cidessus,<br />

ne sont jamais le siège de phénomènes acoustiques,<br />

ou bien elles eu offrent à peine des traces.<br />

0. Wolff prétend, et Landois de son côté affirme, que dans les<br />

artères de moyen calibre, telles que le cubitale et la radiale, on<br />

peut entendre trois tons se succédant rapidement à chaque contraction<br />

cardiaque, et correspondant au tricrotisme de ces artères<br />

tel que le donne le sphygmographe. D'après ces auteurs, on ne<br />

réussirait à percevoir ce phénonène que chez les individus<br />

amaigris et affaiblis par de longues et de graves maladies el en<br />

exerçant au moyen du stéthoscope une pression moyenne bien<br />

déterminée. Le premier ton ou plutôt le premier ton-murmure,<br />

engendré par l'expansion artérielle, est plus fort et mieux accentué<br />

que les deux suivants ; le deuxième et le troisième tons<br />

coïncidant avec la diastole artérielle sont au contraire faibles et<br />

brefs; ils sont dus aux deux élévations par ondée rétrograde<br />

(voyez p. 336).<br />

J'ai répété xes expériences sur un grand nombre d'individus<br />

atteints de maladies chroniques et amaigris, en suivant exactement<br />

le procédé de Wolff; j'ai bien entendu parfois des traces

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