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tinue, mais sur une petite échelle, et en même temps les
lymphatiques reprennent au fur et à mesure le liquide
épanché ;c'esl seulement quand la quantité de liquide transsudé
devient trop grande pour que les lymphatiques puissent
le résorber qu'il s'en forme une accumulation clans le tissu
cellulaire.
Cette transsudation exagérée de liquide à travers les parois
des veines reconnaît pour cause ou bien la réplétion
congestive des veines et par suite une pression exagérée du
sang contre leurs parois, ou bien une constitution trop séreuse
du sang (hydrémie). Dans le premier cas on a à faire à
une hydropisie par stase veineuse, car elle dépend toujours
d'un ralentissement notable de la circulation veineuse.
L'hydropisie par stase veineuse, clans les cas où il n'existe
pas de conditions toutes spéciales déterminant son apparition
dans la moitié supérieure du corps (voyez p. 41), apparaît
toujours en premier lieu aux points les plus déclives du
corps, et cela symétriquement ; elle débute par les malléoles,
puis s'étend au dos du pied; dans les premiers temps cet
œdème disparait par la position horizontale, pendant la
nuit, grâce au travail de résorption opéré par les lymphatiques,
puis le jour, quand les malades sont levés, il reparaît,
redevient peu à peu stationnaire pour diminuerde nouveau
quelque peu pendant la nuit ; ensuite l'œdème gagne
les jambes, les cuisses, envahit le tissu cellulaire des parties
génitales, de l'abdomen et de la poitrine; enfin il arrive
souvent qu'un éparichement de liquide dans le péritoine, la
plèvre et le péricarde vienne s'y ajouter. C'est avec ces allures
que l'on voit fréquemment apparaître l'hydropisie
ch>ns un grand nombre de maladies du cœur, à la période
de rupture de la compensation, quand le sang stagnant dans
les veines du corps ne trouve plus un accès facile dans le
cœur droit par suite de sa réplétion exagérée; on observe ces
phénomènes dans l'insuffisance milrale, dans le rétrécisse-
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