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la sourate 25 Al Fourqane, verset 47 également revient le terme libas qui est traduit par voile,<br />
ou manteau ou vêtement, seul Kechrid nous parle d’un « arrêt complet » !<br />
Donc, dans la langue arabe libas est ce qui cache, ce qui protége, ce qui couvre.<br />
La traduction dans le sens est ainsi :<br />
« Elles sont, pour vous, une protection contre la débauche, et vous êtes de même pour elles ».<br />
Au Verset 255<br />
Kazimirsky : « Dieu est le seul Dieu ;… »<br />
Pesle, Blachère, Masson : « Idem »<br />
Mazigh : « Dieu ! Il n’y a de Dieu que Lui !… »<br />
Hamidoullah : « Dieu ! Point de divinité à part Lui… »<br />
Kechrid : « Dieu, nulle divinité autre que Lui… »<br />
Tout d’abord, ce que nous pourrions observer chez ces traducteurs, à part Kechrid et<br />
Kazimirski, c’est la présence de ce fameux point d’exclamation après l’utilisation du mot<br />
« Dieu ». En langue française comme en langue arabe, le signe d’exclamation représente un<br />
étonnement (en arabe ta’adjub) qui exprime le sentiment de stupéfiance, ici de la part du<br />
traducteur. Alors qu’Allah est l’évidence même au sujet de laquelle on ne peut éprouver<br />
d’exclamation. Le fait de traduire en langue étrangère le coran en expression humaine tout en<br />
la référant à Dieu est une tromperie. Dire qu’Allah à travers Sa parole exprime Son<br />
étonnement tout en parlant de Lui même, nous montre la limite des traducteurs face à la<br />
grandeur de la parole divine.<br />
Quant à Kazimirski, il ne traduit le début de ce noble verset que par une<br />
comparaison incertaine, alors que cette phrase en arabe reprend l’attestation de foi par<br />
laquelle tout individu devient musulman. C’est à dire rejeter tout autre divinité si ce n’est<br />
celle d’Allah. Ce qui est expliqué chez nos maîtres par le fait que le Seigneur utilise le<br />
« nafiye », c’est à dire négation, réfutation, rejet…etc et le « ithbate » c’est à dire affirmation,<br />
conviction, certitude …etc. Tout cela veut dire que le début de ce verset élimine de notre<br />
certitude tout doute au sujet de l’unicité de Dieu qui est Allah, ce qui manquait à la traduction<br />
de Hamidoullah et Kechrid, qui aurait du mettre le nom suprême de Dieu Allah pour marquer<br />
Son unicité. L’une des erreurs que le groupe traducteurs d’Arabie Saoudite a corrigé<br />
récemment. Ce même groupe que nous allons essayé de corriger sa traduction qui est à notre<br />
sens trop masculine au sujet de certains versets d’Al ahkam, source de polémique chez<br />
plusieurs intellectuels malveillants d’Occident qui se référent à la traduction humaine tout en<br />
affirmant des propos au sujet du coran qui est pour tout musulman la parole divine.<br />
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