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• Les bêtes mortes suites d’une chute d’un lieu élevé ou dans un puit ne peuvent pas être<br />

consommées.<br />

• Celles qui meurent des suites d’un coup de corne, même si elles saignent de la gorge, ne<br />

doivent pas non plus être consommées.<br />

• Les bêtes agressées et tuées par des carnassiers sont prohibés à l’humanité. De tout ce qui<br />

a précédé, Dieu faite exception des bêtes que l’homme égorge à temps et avant qu’elles<br />

ne meurent. Si elles sont saignées à temps, les musulmans pourront alors consommer leur<br />

viande.<br />

• Il est interdit de consommer les bêtes égorgées devant des bétyles. Il s’agit de pierres<br />

disposées à l’époque préislamique autour de la ka’ba et sur lesquels les arabes immolaient<br />

les bêtes qu’ils sacrifient. L’on versait leur sang sur les bétyles situés en face de l’oratoire<br />

sacré et l’on coupait leur viande en tranches que l’on accrochait aux statues. Dieu le tout<br />

haut interdit aux croyants de consommer les bêtes immolées sur ces autels, car ce fut un<br />

acte d’idolâtrie. Aux nourritures dont la consommation est interdite par Dieu et qui étaient<br />

légitimée par les arabes de leur époque de Jahiliya ( l’époque pré islamique), Dieu ajoute<br />

une autre pratique qui est celle de consulter le sort au moyen de flèches. Il était de<br />

coutume e jouer avec trois flèches. Sur l’une d’elle était inscrit « fais-le », sur l’autre « ne<br />

le fais pas » et sur la troisième n’était écrit. En les jetant, si l’on obtenait celle sur laquelle<br />

était écrit « ne le fais pas », on s’abstenait d’agir. Si, au contraire, on obtenait celle sur<br />

laquelle était inscrit « fais-le », on agissait. On répétait le jeu si l’on obtenait la flèche sur<br />

laquelle rien n’était inscrit. Dieu interdit d’induire l’avenir du jeu des flèches et considère<br />

une telle pratique comme une turpitude et une désobéissance au Seigneur. Dieu<br />

commande aux croyants qui hésitent à accomplir ou non une action quelconque de<br />

solliciter en l’adorant puis en lui demandant de leur indiquer le bon choix à faire. Dieu le<br />

tout haut dit ensuite aux croyants : « Aujourd’hui, les infidèles ont perdu tout espoir de<br />

mettre fin à la religion de Dieu et de vous voir apostasier. Car ils ont constaté les faveurs<br />

que Dieu vous a accordées. Il a ,en effet, tenu sa promesse et fait prévaloir sa religion. Ne<br />

les craignez donc pas parce que vous êtes en désaccord avec eux, et craignez-moi plutôt.<br />

Car je vous accorderai la victoire sur eux et vous ferai triompher dans ce monde et dans<br />

l’autre. » S’adressant toujours aux croyants, Dieu le tout haut ajoute avoir désormais mis<br />

la religion de l’Islam complètement au point. Aussi n’auront-ils plus besoin d’aucune<br />

autre religion, ni d’aucun autre prophète que le leur. En parachevant la religion, Dieu les a<br />

comblés de sa grâce. Ils doivent donc accepter d’avoir pour religion l’Islam car c’est la<br />

religion que Dieu aime et qu’Il la choisie pour eux. Celui qui contreviendra par nécessité<br />

à ce qui a précédé en consommant ou en commettant ce que Dieu a prohibé ne court<br />

aucun risque. Il pourra consommer ce que Dieu proscrit en cas de disette et uniquement<br />

dans la mesure du nécessaire. Dieu est miséricordieux et clément. Car sachant à quel<br />

point son serviteur en a besoin, Il passe outre et lui pardonne, à condition qu’en<br />

mangeant ce qui est proscrit il ne soit pas enclin au péché et désireux d’enfreindre les<br />

ordres du Seigneur. ( le prophète (SBSL) dit : « Dieu aime que l’on fasse ce qu’Il permet<br />

et déteste qu’on lui désobéisse. » Ahmad raconte : « Celui qui n’accomplit pas ce que<br />

Dieu a autorisé de faire portera des péchés aussi lourds que le mont d’Arafat. »)<br />

Adiyyu bnu Hatei et Zaydu bnu Mualheil de la tribu de Ta’ demandèrent au Prophète (SBSL)<br />

: « Dieu proscrit de consommer les bêtes mores. Que nous est-il donc permis d’en manger ? »<br />

Dieu envoya alors ce verset. Il signifie que Dieu leur permet de consommer les bonnes bêtes<br />

que l’on égorge en prononçant le nom de Dieu, ainsi que les bons aliments et les animaux que<br />

capturent les carnassiers tels les chiens, les faucons et les panthères. Le mot arabe qui<br />

correspond à « carnassier » est « jawareih ». Il est dérivé de « jahr » qui signifie le « gain ».<br />

car il s’agit de bêtes rapaces qui se jettent sur leur proie et la saisissent avec leurs griffes ou<br />

leurs serres. Une fois entraînées à la chasse, si leur maîtres les envoient derrière la proie, elles<br />

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