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Allah prescrit aux femmes répudiées d’effectuer une retraite d’une durée de trois périodes<br />

menstruelles pour s’acquitter de toute accusation en cas de grossesse et pour donner la chance<br />

à un changement éventuel d’attitude. Après s’être purifiée de a troisième période menstruelle,<br />

la femme divorcée peut se remarier si elle le veut. Il lui est interdit de dissimuler les germes<br />

de maternité que Dieu a déposé en elle, si elle le sait. Allah la tient pour responsable et confie<br />

ce fait à sa foi. Car une croyante craint Dieu et se résigne à sa volonté. Elle est seule à savoir<br />

qu’elle est enceinte car il et difficile d’établir ce fait. Allah menace de châtiment si elle<br />

dissimule la vérité. Le mari qui divorce d’avec sa femme a le droit de la reprendre quand elle<br />

est dans cet état, si réellement il est revenu à de meilleurs sentiments. Pour faire réussir le<br />

mariage, il faut que chacun des deux partenaires remplissent ses devoirs. Aussi Allah le Tout<br />

haut dit : « Les hommes ont le pas sur les femmes. Allah les a élevés au-dessus des femmes<br />

par le dons qu’Il leur a octroyés et en leur imputant les charges de famille. » Certains<br />

interprétèrent « les maris ont la plus d’obligations vis à vis de leurs épouses. » Par le fait que<br />

c’est à l’homme que revienne la demande de reprendre la femme d’avec laquelle il a divorcée<br />

dans le délai prescrit. Allah accorde à l’homme un droit sous forme de devoir, car c’est lui qui<br />

a divorcé d’elle. Allah est puissant et se venge sévèrement de celui qui lui désobéit et<br />

transgresse ses lois.<br />

Au début de l’Islam, le divorce n’avait aucune limite de temps ni de nombre, un homme<br />

pouvait donc divorcer d’avec son épouse puis la reprendre. Un allié de Médine dit un jour à<br />

son épouse qu’il allait l’abandonner, ni divorcée, ni mariée. Elle se plaigna au prophète<br />

d’Allah (SBSL), à la suite de quoi Allah révéla ce verset. Il y prescrit que la répudiation ait<br />

lieu en trois fois. A la troisième fois, le divorce est irrévocable, à moins que la femme<br />

répudiée n’épouse un autre homme. La répudiation peut avoir lieu en deux fois. En cas de<br />

reprise, le mari doit traiter son épouse avec égards. S’il l’abandonne, il doit le faire avec<br />

correction. Le mari n’a pas le droit de reprendre son épouse qui effectue la retraite prescrite et<br />

qui est de trois périodes menstruelles, que si la répudiation n’a eu lieu qu’en deux fois. Si la<br />

répudiation a eu lieu en trois fois, il n’a le droit de la reprendre que si elle est divorcer d’un<br />

marie après lui. Un allié de Médine interrogea le Prophète d’Allah ( SBSL) : « Allah dit : «<br />

la répudiation a lieu en deux fois. » où en est donc la troisième ? » Le prophète répondit en<br />

récitant la suite du verset : « Si vous abandonnez, faites-le avec correction et en leur accordant<br />

ce qui leur est dû et sans leur porter préjudice. » Allah le tout haut révèle aussi aux hommes<br />

croyants qu’il ne leur est pas permis d’ennuyer leurs épouses ni de les harceler pour les porter<br />

à renoncer à ce qu’ils leur auront donné, à moins qu’elles le fassent de leur plein gré. Si les<br />

deux époux tombent en désaccord et craignent d’outrepasser les lois de Dieu en continuant à<br />

vivre ensemble, la femme pourra racheter sa liberté en rendant à son mari ce qu’il lui aura<br />

donné, sans que cela soit interdit ni pour l’un ni pour l’autre. Il est cependant illicite qu’une<br />

femme demande à son époux de l’affranchir et lui verse de l’argent pour ce faire, sans qu’elle<br />

n’ait pour autant une raison valable pour agir ainsi. Elle commettra un péché de rendre tout à<br />

son époux et lui de l’accepter. Le Prophète d’Allah (SBSL) dit : « toute femme qui demande<br />

sans raison valable à son mari de la répudier sera privée de sentir le parfum du Paradis. »<br />

rapporté par Ahmad et At Thirmidhi qui rapportent également citant toujours le prophète «<br />

celles qui demandent le divorce en échange d’une somme d’argent versée au mari sont des<br />

hypocrites. » Selon l’Imam Ahmad, le mari n’a le droit de reprendre à sa femme que ce qu’il<br />

lui a donné. Le reste des jurisconsultes jugent légitime qu’il reprenne ce dont ils sont tous les<br />

deux convenus, même si cela s’avère être plus qu’il ne lui a donné. Les croyants ne doivent<br />

pas dépasser les limites de Dieu. Car qui les dépasse est injuste.<br />

Si le mari répudie sa femme une troisième fois, il ne pourra la reprendre qu’après qu’elle aura<br />

épousé un autre homme que lui. Les oulémas sont unanimes à considérer que le mariage avec<br />

un second homme doit être effectif et qu’il ne doit pas s’agir uniquement d’un simple contrat.<br />

Il faut donc que dans ce second mariage les relations conjugales soient entièrement établies,<br />

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