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eligion] ». Allah distingue celui qui sème le désordre de celui qui fait le bien. Et si Allah<br />
avait voulu, Il vous aurait accablés. Certes Allah est Puissant et Sage.<br />
Lorsque le Prophète d’Allah (SBSL) arriva à Médine, les gens buvaient des boissons<br />
alcooliques. C’est, pour l’Imam al-Chafi’i, toute sorte de boisson enivrante. Les arabes<br />
connaissaient et pratiquaient, d’autre part, le jeu de hasard. C’était pour eux un moyen d’aider<br />
les pauvres. Ils y jouaient à l’aide d’un morceau de bois te un crayon ou une flèche. L’on<br />
inscrivait un nom quelconque sur dix pièces dont une certaines rapportaient gros, d’autre<br />
moyen et trois de ces pièces rien du tout. Elles étaient baptisées Manih, Safihet Waghd.<br />
Celui qui obtenait au tirage une flèche gagnante remportait une part du chameau égorgé égale<br />
à la valeur de la flèche tirée. Celui qui , par contre, faisait un mauvais tirage devait verser une<br />
amende équivalente au prix du chameau égorgé et n’empotait rien en échange. Ceux qui<br />
pratiquaient ce jeu de hasard ne gardaient rien de leurs gain mais les distribuaient aux<br />
pauvres. Les arabes critiquaient celui qui ne pratiquait pas ce jeu et le traitaient de vilain<br />
( waghd). Puis le jeu de hasard s’est développé, a pris d’autres formes et s’est fixé d’autres<br />
buts que celui d’aider les pauvres. Désormais, le joueur cherchait plutôt son propre intérêt.<br />
L’on interrogea le Prophète sur les enseignements d’Allah au sujet des boissons alcooliques et<br />
du jeu de hasard. Allah envoya alors ce verset. En buvant du vin et en jouant au hasard l’on<br />
commet un péché vis-à-vis de la religion, alors que l’agrément du jeu et du vin est plutôt de ce<br />
monde. Cependant, leurs agréments n’égalent pas les dommages qu’ils causent et qui sont tout<br />
à fait évident étant lié à la raison et aux préceptes religieux. Les dangers que comportent le<br />
vin et le jeu l’emportent donc sur les agréments. Les musulmans interrogèrent aussi le<br />
Prophète d’Allah (SBSL) sur ce qu’ils peuvent donner. Allah leur répond : Ce qui leur est<br />
facile de donner et ce dont ils n’ont pas besoin ni eux-mêmes ni leurs enfants ni leurs<br />
proches.( Le prophète (SBSL) dit : « la meilleure des aumônes est celle que l’on fait parce<br />
qu’on est aisé. Il vaut mieux avoir la main haute que basse. Commence par ceux aux besoins<br />
de qui tu dois pourvoir.) C’est ainsi que Dieu élève ses enseignements à travers ses lois, ses<br />
promesses et ses menaces. Sans doute est-il bon que vous méditiez à la fois la vie dans ce<br />
monde et dans l’autre. C’est alors que vous serez un peuple qui se tient au juste milieu, qui ne<br />
se rue pas sur ce bas monde et oublie l’autre, ni qui oublie totalement la vie dans ce monde.<br />
Car c’est un champs où l’on sème ce que l’on récolte dans l’autre vie.<br />
A la révélation des deux versets suivants : « N’approchez les biens de l’orphelins qu’autant<br />
que cela lui sera profitable. » ( sourate les bétails, verset 152) et « Ceux qui s’emparent<br />
injustement des biens des orphelins, c’est comme s’ils nourrissaient leurs entrailles de feu. Ils<br />
sont voués à l’enfer. » ( sourate les femmes, verset 10.)<br />
Celui qui s’occupait d’un orphelin commença à séparer sa nourriture de la sienne et mettait de<br />
côté les restes du repas de l’orphelin jusqu’à ce qu’il le mange ou qu’ils pourrissent. Ce fut<br />
une lourde obligation pour les musulmans. Ils en parlèrent au Prophète d’Allah (SBSL). Allah<br />
envoya alors ce verset qui signifie : Il est bon d’isoler les biens des orphelins, mais il est bon<br />
aussi de s’associer à eux, car ils sont des frères de foi. Dieu connaît les intentions des gens et<br />
discerne celui qui cherche le mal de celui qui œuvre pour le bien. S’il le voulait, Allah aurait<br />
pu imposer aux hommes des obligations plus lourdes encore et les aurait embarrassés. Il est<br />
cependant généreux et a allégé ses obligations en les autorisant à s’associer au mieux aux<br />
orphelins et à les traiter en frère. Dieu fait grâce de tout ce qui a été toléré par les conventions<br />
car ceux qui gèrent les intérêts des orphelins ne peuvent pas s’en passer. Allah confie à leurs<br />
consciences d’être de bon administrateurs. Il observe ce que font les gens et rien ne lui<br />
échappe. L’important c’est d’avoir de bonnes intentions, de veiller sur l’intérêt de l’orphelin,<br />
de craindre Allah et de lui obéir en secret et publiquement.<br />
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