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son bien et lui montrer ce qui est dans son intérêt. Il doit l’inciter à ne pas faire des dépenses<br />
excessives, le traiter avec douceur et bonté et lui tenir un langage aimable.<br />
Mettez les orphelins à l’épreuve en leur donnant une partie du bien à dépenser. S’ils agissent<br />
dans la bonne voie, cela signifie qu’ils sont majeurs. Lorsqu’ils approchent de la puberté et<br />
que vous êtes certain qu’ils suivent les préceptes de leur religion et sauvegardent leurs biens,<br />
rendez-les-leur. Par contre, si vous constatez qu’ils ne sont pas aptes a gérer leurs biens,<br />
continuez de les mettre à l’épreuve jusqu'à ce que vous distinguiez en eux un droit jugement.<br />
Allah le tout-haut proscrit à ses serviteurs de s’emparer du bien de l’orphelin à moins qu’ils<br />
ne soient dans le besoin. Il interdit aux tuteurs de dépenser excessivement dans le but de<br />
dilapider la fortune de leurs pupilles avant qu’ils ne deviennent majeurs. Si le tuteur est riche,<br />
il doit s’en faire scrupule et s’abstenir de prélever quoi que ce soit sur la fortune de son<br />
pupille. S’il est pauvre, il lui est permis d’en disposer modérément, c’est-à-dire en<br />
contrepartie des efforts qu’il déploie dans la gestion du bien de son pupille ( il peut donc<br />
prélever sur ce bien l’équivalent de la contrepartie financière de son effort, et dans la mesure<br />
du nécessaire). Lorsque vous rendez aux orphelins leurs biens, faites-en prendre témoignage<br />
pour avoir la conscience tranquille et vous en acquitter en public.<br />
Les idolâtres limitaient l’héritage aux hommes adulte. Ni femmes ni enfants n’étaient<br />
constitués héritiers sous prétexte qu’ils ne pouvaient pas supporter les rudes besognes de la<br />
guerre. Allah le très-haut a abrogé ces pratiques injustes, et a mis à pied d’égalité quant au<br />
droit de l’héritage hommes, femmes et enfants. Il a fait de l’héritage un droit précis et<br />
inaliénable, auquel personne ne doit nuire et qui ne doit pas être altéré par désir de plaire à<br />
certains au détriment d’autres.(Ce verser a été révélé lorsqu’une femme eut di au prophète<br />
Muhammad le loué : « O messager de Dieu, j’ai deux filles dont le père est décédé. Elles ne<br />
possèdent rien, et leur oncle a pris possession de tout le bien ». Dieu dit alors : « Il revient<br />
aux hommes une moitié de ce qu’auront laissé leurs père et mère et leurs proches. Il revient<br />
aux femmes une quotité de ce qu’auriont laissé leurs père et mère et leurs proches. Que les<br />
biens laissés soient importants ou non, une part leur est obligatoirement assignée. »<br />
(L’on dit que ce verset est abrogé par le verset des obligations. Dieu vous commande…(voir<br />
sourate les femmes verset 11). L’on suivait le précepte prescrit par ce verset avant que le<br />
verset des obligations sur la succession ne fut révélé. Depuis, chacun reçut ce qui lui était dû).<br />
Quand les proches qui n’ont pas le droit à l’héritage, les orphelins et les indigents assistent au<br />
partage d’un grand héritage, ils en convoitent une partie. C’est pourquoi Dieu le très haut<br />
ordonne qu’on prélève de quoi leur en attribuer. Ce serait là un acte de bienfaisance à leur<br />
égard et un geste aimable qui pourrait apaiser leurs cœurs brisés et prémunir leurs âmes<br />
contre la jalousie. Dieu commande aussi aux croyants de leur tenir un langage aimable pour<br />
les réconforter, afin que les fiers parmi eux ne se sentent pas humiliés par le don qu’on leur<br />
fait, et que ceux qui convoitent plus qu’ils n’ont obtenu acceptent la part qui leur a été<br />
attribuée.<br />
Ce verset a été révélé au sujet d’un homme à l’article de la mort et que l’on entend tester<br />
d’une façon qui porte atteinte à ses héritiers. Dieu somme la personne qui entend le testateur<br />
de craindre Dieu et de guider le testateur sur le droit chemin, considérant ainsi ses héritiers<br />
comme il aurait lui-même voulu traite les siens pour qui il craint qu’ils ne perdent leur<br />
héritage. Le Prophète (SBSL) dit à ce propos : « il vaut mieux que tu laisses tes héritiers<br />
riches plutôt que pauvres vivant de la charité publique." »( certains estiment que ce verset est<br />
un ordre donné à ceux qui exercent la puissance paternelle et aux tuteurs de bien traiter les<br />
orphelins qui leurs sont confiés. Ils doivent les traiter de la même manière qu’ils aimeraient<br />
que les autres traitent leurs enfants si eux-mêmes meurent et laissent derrière eux une<br />
progéniture en bas âge qui aura besoin d’un tuteur et pour qui ils craignent qu’elle ne perde<br />
son héritage.)<br />
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