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Bilan des acquisitions de 1984 - Musée des Augustins

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118<br />

Inscription funéraire <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong> Mansencal<br />

Marbre noir. H. 0,305 ; L. 0,490<br />

P. 0,105.<br />

Toulouse. Eglise <strong><strong>de</strong>s</strong> Cor<strong>de</strong>liers ?<br />

Découverte en avril 1977 dans le sol <strong>de</strong> la<br />

galerie orientale du grand cloître <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>Augustins</strong>, près <strong>de</strong> la fenêtre méridionale<br />

<strong>de</strong> la chapelle Notre-Dame-<strong>de</strong>-Pitié.<br />

1518.<br />

Inv. 77-17-1.<br />

Cette dalle est chanfreinée sur ses bords. Sur sa<br />

face polie, entre <strong>de</strong>ux groupes d'os, est gravée,<br />

en capitale romaines, l'inscription suivante<br />

OSSA<br />

NOBILIS FAMILIAE<br />

MANSENCALLORVM<br />

1518<br />

Cette inscription provient probablement <strong>de</strong><br />

l'une <strong><strong>de</strong>s</strong> chapelles du choeur <strong>de</strong> l'église <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Cor<strong>de</strong>liers <strong>de</strong> Toulouse où, semble-t-il, était le<br />

caveau <strong>de</strong> la famille Mansencal. Jean <strong>de</strong> Mansencal,<br />

premier prési<strong>de</strong>nt du Parlement <strong>de</strong> Toulouse<br />

et constructeur du célèbre hôtel <strong>de</strong> la<br />

Renaissance qui a conservé son nom, y fut<br />

inhumé en 1561.<br />

Bibi. : D. MILHAU, Découvertes archéologiques au<br />

monastère <strong><strong>de</strong>s</strong> ermites <strong>de</strong> saint Augustin..., dans<br />

Mém. <strong>de</strong> la soc. archéol. du Midi <strong>de</strong> la France,<br />

t. XLI, 1977, p. 50; P. MESPLÉ, Vieux hôtels <strong>de</strong><br />

Toulouse, Toulouse 1948, p. 87.<br />

D.C.<br />

119<br />

Montant sculpté <strong>de</strong> fenêtre<br />

Pierre. H. 2,000; L. 0,515; P.<br />

morceaux.<br />

Toulouse. Hôtel du Vieux-Raisin. Aile<br />

gauche du bâtiment sur la rue <strong>de</strong> Languedoc,<br />

fenêtre haute, montant <strong>de</strong> gauche.<br />

Vers 1547.<br />

Inv. 83-15-1.<br />

Ce montant <strong>de</strong> fenêtre a été déposé, en raison<br />

<strong>de</strong> son mauvais état (maladie <strong>de</strong> la pierre) par<br />

l'Atelier <strong>de</strong> restauration <strong><strong>de</strong>s</strong> musées <strong>de</strong> Toulouse<br />

qui l'a remplacé par un moulage. Le propriétaire<br />

<strong>de</strong> l'hôtel du vieux Raisin a donné l'original<br />

au musée en 1983.<br />

De part et d'autre d'un long pilastre orné <strong>de</strong><br />

torsa<strong><strong>de</strong>s</strong> et d'un masque féminin, se tiennent<br />

quatre amours nus. L'un d'eux, assez bien<br />

conservé, laisse encore apprécier la vigueur <strong>de</strong><br />

cette sculpture <strong>de</strong> la Renaissance toulousaine,<br />

telle qu'elle se manifeste dans ce même hôtel,<br />

sur les belles fenêtres contemporaines <strong>de</strong> la<br />

cour.<br />

Bibi.: P. MESPLÉ, Vieux hôtels <strong>de</strong> Toulouse, Toulouse,<br />

1948, p. 68.^ D.C.<br />

120<br />

Morceau d'un meneau <strong>de</strong> fenêtre<br />

Pierre. H. 0,465; L. 0,140; P. 0,165.<br />

Provient du domaine du Galant à Saint-<br />

Hilaire (voir ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus p. 42).<br />

XVIle siècle.<br />

Inv. 81-3-10.<br />

Il est orné d'un terme drapé et revêtu <strong>de</strong> feuilles<br />

en trois^d'acanthe.<br />

D.C.<br />

Du XVIe au XXe siècle<br />

121<br />

Ange adorateur<br />

Bois peint et doré. H. 1,780; L. 0,550;<br />

P. 0,300.<br />

Origine inconnue.<br />

Fin du XVIle siècle.<br />

Donation Rulhe.<br />

Inv. non affecté, en cours <strong>de</strong> régularisation.<br />

L'oeuvre, qui provient <strong>de</strong> la donation Rulhe est<br />

d'origine inconnue. D'une facture populaire,<br />

elle est cependant remarquable par la qualité<br />

<strong>de</strong> son drapé. Le vêtement, d'inspiration antiquisante,<br />

est retenu par une double ceinture,<br />

accentuant ainsi le buste tout en allongeant la<br />

ligne <strong><strong>de</strong>s</strong> jambes. Le genou droit que dégage le<br />

bas <strong>de</strong> la robe, fendue et retenue par une fibule,<br />

rappelle par son mouvement le <strong><strong>de</strong>s</strong>sin <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

anges maniéristes. La chevelure ample et généreuse<br />

reste encore proche du travail <strong>de</strong> la première<br />

moitié du XVII' siècle. Mais le rendu<br />

anatomique <strong><strong>de</strong>s</strong> membres, la lour<strong>de</strong>ur inexpressive<br />

du visage montrent l'enracinement <strong>de</strong><br />

l'ceuvre dans une tradition populaire.<br />

Cette statue d'applique évidée en ron<strong>de</strong>-bosse<br />

qui <strong>de</strong>vait faire partie d'un décor <strong>de</strong> retable<br />

pourrait se rattacher à la <strong>de</strong>rnière partie du<br />

XVII' siècle.<br />

L'état <strong>de</strong> l'oeuvre appelle une restauration. Quelques<br />

traces <strong>de</strong> repeints sont visibles sur le<br />

visage. Le bois est attaqué, <strong>de</strong> nombreuses<br />

lacunes apparaissent dans la dorure, les chairs<br />

au naturel sont encrassées ; les ailes dont on<br />

voit les traces d'arrachement au dos ont disparu<br />

ainsi que le bras droit.<br />

M.E.<br />

57

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