Bilan des acquisitions de 1984 - Musée des Augustins
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217<br />
Portrait d'Alexandre Lassave, fils <strong>de</strong> l'artiste,<br />
en uniforme d'Officier d'artillerie <strong>de</strong> marine<br />
Huile sur toile, H. 0,60; L. 0,50.<br />
Non signé, non daté.<br />
inv. 77-14-7.<br />
218<br />
Autoportrait âgé<br />
Huile sur toile, H. 0,46; L. 0,39.<br />
Non signé, non daté.<br />
inv. 77-14-8.<br />
ensemble <strong>de</strong> huit tableaux provenant <strong>de</strong> la<br />
collection <strong>de</strong> M. et Mme Pont, <strong><strong>de</strong>s</strong>cendants<br />
du peintre, à Sanary-sur-Mer.<br />
Don, 1977.<br />
Ces huit portraits ont été généreusement donnés<br />
au <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Augustins</strong> par Monsieur et<br />
Madame Pont, <strong><strong>de</strong>s</strong>cendants du peintre, qui ont<br />
mis <strong><strong>de</strong>s</strong> années avant <strong>de</strong> découvrir qu'une<br />
oeuvre, la seule connue jusque-là, se trouvait<br />
dans notre collection. Ces toiles ont toujours<br />
été dans la famille, mais elles sont dans un état<br />
critique et sont en cours <strong>de</strong> restauration et<br />
d'étu<strong>de</strong> ; elles ne peuvent donc pas être exposées,<br />
mais on a jugé bon <strong>de</strong> donner la reproduction<br />
<strong>de</strong> quelques-unes d'entre elles, en l'état,<br />
afin que l'on puisse apprécier l'intérêt <strong>de</strong> ce<br />
don exceptionnel.<br />
Les seules mentions <strong>de</strong> Lassave connues et<br />
publiées à ce jour sont celles qui ont été relevées<br />
par Robert Mesuret dans les livrets <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
Salons <strong>de</strong> l'Académie Royale <strong>de</strong> Toulouse : en<br />
1772 il expose comme "élève <strong>de</strong> l'Académie<br />
<strong>de</strong> Paris " et en 1780, avec un portrait appartenant<br />
au RR.PP. Chartreux, comme "peintre<br />
<strong>de</strong> Paris ". Il est reçu en 1787 "Associé honoraire<br />
artiste étranger " à l'Académie Royale <strong>de</strong><br />
Toulouse et expose au Salon <strong>de</strong> 1788 son morceau<br />
<strong>de</strong> réception, un autoportrait, dont le<br />
n° 216 ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus est une réplique, avec l'indication<br />
qu'il est "peintre du Cabinet du Roi ",<br />
oeuvre conservée au <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Augustins</strong> (inv.<br />
Ro 143) et seule œuvre connue <strong>de</strong> Lassave jusqu'à<br />
l'apport <strong>de</strong> Monsieur et Madame Pont.<br />
On n'a, à ce jour, trouvé aucun renseignement<br />
sur Lassave dans les archives du <strong>Musée</strong> National<br />
du Château <strong>de</strong> Versailles, ni dans les archives<br />
<strong>de</strong> Service <strong>de</strong> Documentation du Département<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> Peintures du <strong>Musée</strong> du Louvre. La<br />
réapparition <strong>de</strong> ces huit portraits va permettre<br />
d'orienter les recherches sur Lassave et, nous<br />
l'espérons, <strong>de</strong> retrouver d'autres <strong>de</strong> ses oeuvres<br />
car il est raisonnable <strong>de</strong> penser qu'il y a <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
chances pour qu'aient subsisté <strong><strong>de</strong>s</strong> traces <strong>de</strong><br />
son activité, restées inattribuées, car, on l'a<br />
remarqué, Lassave ne signait pas et ne datait<br />
pas et parce qu'on ne disposait d'aucun point<br />
<strong>de</strong> comparaison.<br />
D.M.<br />
François Pascal Baron GERARD (attribué à)<br />
(Rome 1770 - Paris 1837)<br />
219<br />
Portrait <strong>de</strong> Jules <strong>de</strong> Rességuier, en uniforme<br />
Huile sur toile, H.0,96 ; L. 0,55.<br />
Non signé, non daté.<br />
Collection <strong>de</strong> Madame <strong>de</strong> Rességuier,<br />
Toulouse.<br />
Achat du musée, 1973.<br />
inv. 73-3-1.<br />
Le jeune homme, le torse <strong>de</strong> profil vers la gauche,<br />
tourne le visage <strong>de</strong> face. Portrait sur fond<br />
neutre <strong>de</strong> type davidien. La tradition orale<br />
94<br />
dans la famille attribue ce tableau au Baron<br />
Gérard, attribution plausible. Jules <strong>de</strong> Rességuier<br />
fut en relation avec Victor Hugo, se<br />
piquait <strong>de</strong> littérature et <strong>de</strong> poésie et fut lauréat<br />
<strong>de</strong> l'Académie <strong><strong>de</strong>s</strong> Jeux Floraux.<br />
D.M.<br />
Jean Antoine Baron GROS<br />
(Paris 1771-1835)<br />
220<br />
Etu<strong>de</strong> d'après "le coup <strong>de</strong> lance" <strong>de</strong> Rubens<br />
Huile sur toile, H. 0,445; L. 0,325.<br />
Signé et daté" Gros 1805 "au poinçon en<br />
bas à gauche. Au dos, sur la toile "Souvenir<br />
d'amitié donné à ma bonne femme Clémence<br />
Jamont (ou Junart ?) ce 21 mars<br />
1854 " avec une signature illisible.<br />
Vente publique, Toulouse, 22 mars 1974.<br />
Achat du musée, subventionné par la<br />
Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Musée</strong>s <strong>de</strong> France.<br />
inv. 74-3-1.<br />
220<br />
On sait que Gros avait accompagné les armées<br />
en Flandres et, étant donnée l'admiration qu'il<br />
portait à Rubens, on peut penser que c'est à<br />
cette occasion qu'il fit cette étu<strong>de</strong> d'après le<br />
célèbre tableau d'Anvers. Sans doute s'agit-il<br />
<strong>de</strong> l'oeuvre qui passa en vente publique à Toulouse<br />
en 1839, selon les informations fournies<br />
par les Commissaires Priseurs. En 1854 on<br />
sait, par l'inscription qui se trouve au dos, que<br />
l'oeuvre <strong>de</strong>vint la propriété <strong>de</strong> Dame Clémence<br />
Jamont ou Junart. On en perd la trace ensuite.<br />
Elle reparaît sur le marché toulousain en 1974<br />
et son ven<strong>de</strong>ur certifie aux Commissaires Priseurs<br />
qu'elle se trouve dans sa famille <strong>de</strong>puis<br />
au moins un siècle. Outre l'intérêt propre <strong>de</strong><br />
cette oeuvre, d'une exécution remarquablement<br />
libre et inventive, elle offre la possibilité d'être<br />
mise en rapport avec Le Christ en Croix entre<br />
les <strong>de</strong>ux larrons <strong>de</strong> Rubens, oeuvre très proche<br />
du Coup <strong>de</strong> lance, et elle enrichit notre<br />
ensemble d'oeuvres <strong>de</strong> Gros.<br />
D.M.