Bilan des acquisitions de 1984 - Musée des Augustins
Bilan des acquisitions de 1984 - Musée des Augustins
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Ce <strong><strong>de</strong>s</strong>sin est un projet pour la gran<strong>de</strong> composition<br />
qui fut commandée à Rivalz par le<br />
Régent, en 1723, pour remplacer la Résurrection<br />
<strong>de</strong> Lazare, <strong>de</strong> Sebastiano <strong>de</strong>l Piombo, <strong>de</strong><br />
la cathédrale <strong>de</strong> Narbonne, que le Régent<br />
venait d'acquérir pour sa collection personnelle.<br />
C'est ce même <strong><strong>de</strong>s</strong>sin qui figure sur l'autoportrait<br />
d'Antoine Rivalz qui se trouvait déjà<br />
au musée. Directement inspiré par le projet <strong>de</strong><br />
Lebrun pour Versailles, sur le même thème, ce<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong>sin offre, cependant, comme l'a noté Pierre<br />
Rosenberg, la caractéristique <strong>de</strong> respecter l'esprit<br />
et la composition du propre morceau <strong>de</strong><br />
réception d'Antoine Rivalz à l'Académie Saint<br />
Luc <strong>de</strong> Rome, trente ans auparavant. Antoine<br />
Rivalz céda cette feuille à son neveu le Chevalier<br />
Jean-Pierre Rivalz. En 1850 elle était en la<br />
possession <strong>de</strong> Paul Théodore Suau, Inspecteur<br />
<strong>de</strong> l'Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Arts <strong>de</strong> Toulouse. On en perdit<br />
la trace ensuite et elle reparut dans le commerce<br />
parisien, en 1973, sans attribution. C'est<br />
M. Pierre Rosenberg, conservateur en chef au<br />
département <strong><strong>de</strong>s</strong> peintures du <strong>Musée</strong> du<br />
Louvre qui a attribué et i<strong>de</strong>ntifié ce <strong><strong>de</strong>s</strong>sin et<br />
qui nous l'a signalé.<br />
Bibi. : Pierre ROSENBERG, "A propos d'un <strong><strong>de</strong>s</strong>sin<br />
d'Antoine Rivalz " dans La Revue du Louvre, n° 3,<br />
1975, pp. 182-185 (repr.).<br />
D.M.<br />
Antoine RIVALZ (Réplique <strong>de</strong>)<br />
(Toulouse 1667-1735)<br />
178<br />
La mort <strong>de</strong> Peotus et d'Arria<br />
Huile sur toile, H. 1,00; L. 1,25.<br />
Non signé, non daté.<br />
Collection <strong>de</strong> M. O. Rouart, Toulouse.<br />
Don, 1977.<br />
inv. 77-13-1.<br />
Copie ancienne ou réplique d'un tableau perdu<br />
<strong>de</strong> Rivalz, mais abondamment diffusé par la<br />
gravure <strong>de</strong> Barthélémy Rivalz et dont <strong>de</strong> nombreuses<br />
copies et répliques anciennes furent<br />
maintes fois prêtées aux Salons annuels <strong>de</strong><br />
l'Académie Royale <strong>de</strong> Toulouse. L'état du<br />
tableau, qui doit être restauré, n'a pas permis<br />
son exposition.<br />
D.M.<br />
Antoine RIVALZ (copie)<br />
(Toulouse 1667-1735)<br />
178 bis<br />
Les Capitouls <strong>de</strong> 1714<br />
Huile sur toile, H. 0,52; L. 0,74.<br />
Non signé, non daté.<br />
Achat du musée, 1977.<br />
inv. 77-11-1.<br />
Cette toile, <strong>de</strong> qualité très moyenne nous le<br />
reconnaissons, est une copie d'après la miniature<br />
d'Antoine Rivalz. Le fait qu'elle soit peinte<br />
directement sur toile et non sur velin, ne laisse<br />
planer aucun doute sur le fait <strong>de</strong> la copie et<br />
même <strong>de</strong> la copie tardive, probablement au<br />
milieu du XIX' siècle, ce qui montre l'intérêt<br />
qu'a eu un certain public, soit à titre généalogique,<br />
soit à titre <strong>de</strong> curiosité, pour ce type d'ceuvre,<br />
ou plutôt <strong>de</strong> document. Acquise dans l'optique<br />
<strong>de</strong> l'histoire et <strong>de</strong> l'histoire du goût et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
mentalités, cette oeuvre n'est pas exposée, ce<br />
d'autant plus que le public peut jouir d'originaux<br />
<strong>de</strong> Rivalz.<br />
D.M.<br />
Jean-Baptiste DESPAX<br />
(Toulouse 1709-1773)<br />
179<br />
La présentation au Temple<br />
Huile sur toile, H. 1,135; L. 1,280.<br />
Non signé, non daté.<br />
Galerie A. Rigaux, Paris.<br />
Achat du musée, 1977, subventionné par<br />
la Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Musée</strong>s <strong>de</strong> France.<br />
inv. 77-15-1.<br />
On sait l'extrême difficulté <strong><strong>de</strong>s</strong> attributions <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
peintures toulousaines <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> moitié du<br />
XVIII' siècle, avec la confusion possible entre<br />
le Chevalier Rivalz, Despax, J.-F. Fauré,<br />
J. Cammas et, dans cette confusion, du fait <strong>de</strong><br />
sa très abondante production, on a tendance à<br />
trop attribuer à Jean-Baptiste Despax, peintre<br />
certes prolixe et un peu facile, mais auquel on<br />
aurait tort <strong>de</strong> tout attribuer. L'attribution, que<br />
nous faisons nôtre, <strong>de</strong> ce tableau a été faite par<br />
notre collègue Henry <strong>de</strong> Cazals qui nous a<br />
signalé l'ceuvre. J.-B. Despax a souvent traité<br />
ce thème (Cathédrale d'Auch, tableau i<strong>de</strong>ntifié<br />
et attribué par Paul Mesplé, église <strong>de</strong> Cintegabelle,<br />
etc...), mais ici le peintre figure en largeur<br />
un thème qu'il traite généralement à la verticale,<br />
d'après un modèle <strong>de</strong> Restout, anciennement<br />
au <strong>Musée</strong> Salies <strong>de</strong> Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre<br />
et actuellement au <strong>Musée</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts <strong>de</strong><br />
Bor<strong>de</strong>aux et dont une autre copie toulousaine<br />
se trouve dans la collection <strong>de</strong> M. Alselh <strong>de</strong><br />
Toulza. Il semble bien que Despax, comme J.-<br />
F. Fauré à sa suite, se soit fait le pourvoyeur <strong>de</strong><br />
gran<strong><strong>de</strong>s</strong> compositions religieuses, à partir <strong>de</strong><br />
modèles et <strong>de</strong> prototypes utilisés sans fard.<br />
Dans le cas présent, le traitement à l'horizontale<br />
entraîne la suppression pure et simple du<br />
motif <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux anges survolant la scène, mais il<br />
est tout-à-fait possible que le tableau que nous<br />
avons acquis ait été coupé et tronqué, car, iconographiquement,<br />
cette suppression est étonnante<br />
et on constate que la composition est un<br />
peu tassée dans son format. La facture est vive<br />
179<br />
et enlevée, et la comparaison avec les gran<strong><strong>de</strong>s</strong><br />
décorations <strong>de</strong> la chapelle <strong><strong>de</strong>s</strong> Carmélites <strong>de</strong><br />
Toulouse et avec la composition sur le même<br />
thème <strong>de</strong> la cathédrale d'Auch ne laisse aucun<br />
doute sur l'attribution proposée.<br />
D.M.<br />
Anonyme<br />
(Toulouse, XVIII' siècle)<br />
179 bis<br />
Apothéose d'un Evêque<br />
Huile sur toile, H. 0,91; L. 1,01.<br />
Non signé, non daté.<br />
Œuvre trouvée dans une foire <strong>de</strong> brocante<br />
par M. M. Prin.<br />
Achat du musée, 1969.<br />
inv. 69-2-1.<br />
Cette œuvre <strong>de</strong> facture moyenne assez agréable<br />
est vraisemblablement une esquisse pour un<br />
plafond ou pour un tableau d'autel. Les noms<br />
<strong>de</strong> Despax, Cammas, Fauré peuvent venir à<br />
l'esprit, comme on l'a indiqué à la notice précé<strong>de</strong>nte,<br />
mais une attribution acceptable ne<br />
semble pouvoir être faite que si l'on découvre<br />
le tableau définitif dont ce tableau serait l'étu<strong>de</strong>.<br />
D.M.<br />
Guillaume GOUDIN<br />
(Toulouse, XVIII' siècle)<br />
180<br />
Le Sacrifice d'Iphigénie<br />
Plume et lavis <strong>de</strong> brun sur papier,<br />
H. 0,58; L. 0,46.<br />
Signé " Goudin inv "en bas, à droite, sur<br />
la marge tracée, non daté.<br />
Galerie G. Hahn, Paris.<br />
Achat du musée, 1979, subventionné par<br />
la Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Musée</strong>s <strong>de</strong> France.<br />
inv. 70-1-1.<br />
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