31.12.2014 Views

UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

possible, environnementaux de leurs activités ». Le but du CEF est d'enrichir l’approche Formation et<br />

Visite en proposant un contenu novateur, tout en respectant ses règles de fonctionnement.<br />

Vulgarisation<br />

2.2.5. Vulgarisation, innovation, adoption, diffusion et perception<br />

Leagans (1961) définit la vulgarisation agricole comme un processus d’enseignement qui induit des<br />

changements du niveau des connaissances, des pratiques et des attitudes des agriculteurs dans la<br />

perspective d’améliorer leur production agricole et de relever leur niveau de vie. Pour Mercoiret<br />

(1994), la vulgarisation en Afrique a souvent été entendue comme « un moyen de faire adopter par les<br />

producteurs des techniques mises au point par la recherche agronomique, grâce à un dispositif<br />

d’encadrement organisé à différentes échelles géographiques ».<br />

Innovation<br />

Pour Roger (1999), l’innovation d’une manière générale, est une nouvelle invention. Selon Millerand<br />

(1998), l’innovation technique est un paquet technologique inventé par les chercheurs en vue<br />

d’apporter une solution à certains problèmes concernés par le domaine d’invention. Pour Bentz<br />

(2002), l’innovation technique est une nouvelle méthode de combinaison des facteurs de production.<br />

Toujours dans le même sens, Djomo (2007) précise que « l’innovation technique ne peut être isolée<br />

de sa composante économique, ni de ses composantes organisationnelles, institutionnelles, sociales<br />

et politiques ».<br />

Dans le contexte agricole, elle sera considérée comme des nouvelles techniques culturales,<br />

l’introduction d’une nouvelle variété ou d’espèce animale ou végétale, d’un nouveau mode de conduite<br />

du troupeau et d’une nouvelle façon d’organiser le travail et de gérer les exploitations agricoles visant<br />

à améliorer le revenu de ces dernières (Dugué et Faure, 2001). Pour Tchatchoua (2007) l’innovation<br />

en Afrique est considérée comme une nouvelle manière de développer les stratégies de production<br />

due aux effets de la crise économique sur l’activité agricole.<br />

Adoption<br />

Selon Millerand (1998) et Tchatchoua (2007), l'adoption est perçue comme un processus centré sur le<br />

cheminement mental de l’individu caractérisé par plusieurs phases, depuis la première exposition à ce<br />

dernier, jusqu'à la confirmation ou le rejet de l'adoption. L’adoption est également définie comme une<br />

décision d’appliquer une nouvelle technologie (innovation) et continuer à l’utiliser (Tchatchoua, 2007).<br />

C’est toujours dans la même optique que Rogers (1983), précise que l’adoption est une décision de<br />

choisir une innovation lorsque celle-ci est considérée comme la meilleure alternative. Pour qu’une<br />

innovation soit facilement adoptée, il faut qu’elle soit appropriée c'est-à-dire adaptée au contexte<br />

(économique, culturel, social ou agro écologique), qu’elle apporte un service qui présente un réel<br />

intérêt pour le producteur, être acceptable surtout socialement et financièrement (Ava et al., 2006).<br />

Selon Rogers (1983), les usagers d’une innovation sont classés selon cinq profils types : les<br />

novateurs (2,5 %), les premiers utilisateurs (13,5 %), la première majorité (34 %), la seconde majorité<br />

(34 %) et les réfractaires (16 %).<br />

Diffusion<br />

La diffusion peut être vue comme le cheminement de l’innovation depuis le système source jusqu’au<br />

système receveur (Tchatchoua, 2007). Une définition plus opérationnelle considère le processus de<br />

diffusion comme l’acceptation au cours du temps de certains faits (innovations) par des unités<br />

d’adoption (individus, groupes, communautés) qui sont liées à des canaux externes de communication<br />

et liées entre elles par une structure de relations sociales et un système de valeurs, ou une culture<br />

(Katz, 1972). Rogers (1983) remarque que la diffusion peut être planifiée ou spontanée. Tchouamo et<br />

Steele (1997) soulignent que la diffusion d’une innovation est fortement influencée par le mode de<br />

diffusion.<br />

Les recherches qui relèvent de ce type d'approche s'attachent à l'analyse de l'adoption d'une<br />

innovation technologique au moment de sa diffusion, c'est- à-dire sans prêter attention à l'étape de la<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 12

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!