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UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

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de Ndibidjeng ont traité avec leur animateur le point sur l’estimation des coûts et charges liés à la<br />

mise en place d’une culture comme un module à part entière. Ceci parce que l’animateur a estimé que<br />

ce point était très important et pour ce faire, devrait être traité plusieurs fois surtout en prenant des<br />

exemples. Dans les autres zones, il a été abordé dans les cultures pures. Seuls quelques paysans de<br />

zones de Mvan (10 %), de Minguemeu (15 %) et de Ndibidjeng (10 %), ont traité juste un point dans<br />

ce module.<br />

Pour-cent<br />

100,0%<br />

80,0%<br />

60,0%<br />

40,0%<br />

zone<br />

d'intervention<br />

Mvan<br />

Dibidjeng<br />

Mingeumeu<br />

Mengos<br />

Ondeck<br />

Ndéllé<br />

20,0%<br />

0,0%<br />

densité de semis<br />

suivi des fiches techniques<br />

écartement entre les plantes<br />

culture pure<br />

rien<br />

4 et 5<br />

1-2-3-4<br />

1-2-3<br />

qu'avez vous traitez sur le suivi ...<br />

Légende :<br />

1-2-3 : densité de semis, écartements et culture pure<br />

1-2-3-4 : densité de semis, écartements, culture pure et respect des fiches techniques<br />

4et 5 : estimation coût de production et respect des fiches techniques<br />

Figure 8. Points essentiels traités dans le suivi technique suivant les zones enquêtées.<br />

Le degré de compréhension des points de ce module semble être fonction du niveau d’éducation des<br />

enquêtés. Puisque le graphe montre que seuls 32 % des paysans ont bien compris la culture pure<br />

basée presque sur les calculs des écartements et de la densité de semis et l’élaboration des fiches de<br />

suivi. Parmi eux, 45 % sont titulaires d’un probatoire, 30 % du CEPE et 25 % du BEPC. Trente<br />

pourcent des paysans ayant bien compris la détermination de la densité de semis à partir de la<br />

détermination des écartements, et l’élaboration de la fiche de suivi sont en majorité les titulaires d’un<br />

probatoire (55 %).<br />

L’application du suivi technique s’est faite de manière progressive. Chacun a apporté une modification<br />

(74 %) par rapport à ce qu’il a appris suite aux difficultés qu’il rencontre lors de sa mise en œuvre.<br />

Ainsi, 37 % estiment que le calcul de la densité de semis est compliqué par les unités de conversion,<br />

24 % pensent qu’il est difficile de considérer son propre travail comme main d’œuvre rémunérée, 21<br />

% estiment qu’il est très pénible de respecter les écartements lors des travaux et 18 % pensent que la<br />

prise en compte des charges et des coûts des activités est difficile à estimer dans les systèmes de<br />

polyculture dominants dans les zones. Pour contourner ces difficultés, certains paysans estiment les<br />

distances sans aucune référence de mesure, d’autres ont développé des stratégies d’application du<br />

suivi technique dans leurs exploitations. D’aucuns ont fabriqué des gabarits pour respecter les<br />

écartements, d’autres ont élaboré leurs propres fiches de suivi. Ainsi, notre étude montre que 32 %<br />

utilisent leurs fiches de suivi, 9 % utilisent les fiches proposées par les animateurs. Ce sont les<br />

personnes âgées de plus de 50 ans, 59 % utilise les gabarits et/ou respectent les instructions des<br />

fiches techniques et suivent le calendrier agricole.<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 49

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