UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD
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- développer un système de rémunération des animateurs (ils seront ainsi plus motivés à suivre les<br />
formations et à faire leur travail s’ils y trouvent un intérêt) ; ceci permettra d’éviter d’avoir les zones<br />
sans conseil (cas de Ndéllé) ;<br />
- faire un suivi permanent des activités au moins une fois par trimestre sur trois ans afin de<br />
s’assurer de l’appropriation de la démarche tant par les paysans que par les animateurs ;<br />
- réviser les fiches proposées en les adaptant au niveau d’éducation des conseillers et des paysans<br />
et adapter ces fiches aux pratiques culturales de la zone ;<br />
- s’appuyer si possible sur les connaissances locales en matière de gestion des exploitations pour<br />
développer une nouvelle méthodologie ou de nouveaux outils ;<br />
- rechercher des financements accessibles aux paysans ou développer un système de micro<br />
finance dans la zone qui pourra octroyer les crédits intrants et scolaires aux paysans.<br />
A l’A<strong>DE</strong>AC, il est suggéré de :<br />
- réorganiser chaque zone et renouveler les bureaux ;<br />
- faire un suivi permanent dans les zones et exiger un rapport d’activités mensuelles à chaque<br />
bureau et en particulier aux animateurs paysans ;<br />
- mettre en œuvre le système de rémunération des animateurs tel que prévu dans les statuts des<br />
zones ;<br />
- Développer au niveau de la centrale des activités génératrices de revenu qui pourront servir de<br />
support financier pour le suivi des activités de conseil.<br />
- Aux animateurs, il est recommandé :<br />
- de ne pas chercher à enseigner à tout prix aux paysans ce qu’ils ont fait lors des formations, mais<br />
d’enseigner uniquement ce qu’ils maîtrisent parfaitement ;<br />
- de choisir dans leur zone un paysan volontaire pour jouer le rôle d’animateur-relais.<br />
Aux paysans, il est recommandé :<br />
- d’être réceptifs et ouverts envers les responsables et les animateurs car toute action de<br />
développement local est conçue pour eux et de ce fait ne peut contribuer qu’à l’amélioration de<br />
leur condition de vie ;<br />
- de ne mettre en œuvre que ce qu’ils ont bien compris sans toutefois chercher à faire<br />
automatiquement comme leurs voisins ;<br />
- de ne pas sous-estimer les animateurs sous le prétexte qu’ils sont plus éduqués que ces derniers,<br />
et de suivre les formations sans aucun complexe<br />
Aux chercheurs, il est suggéré :<br />
- d’étendre leurs recherches sur les effets isolés du CEF au sein des exploitations familiales<br />
agricoles afin de mieux percevoir ses performances.<br />
- d’approfondir des études sur la gestion des récoltes (auto-consommation et vente) par les<br />
paysans d’Akonolinga.<br />
Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 68