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UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

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Amélioration de la<br />

production agricole<br />

Augmentation<br />

du revenu<br />

Satisfaction besoins<br />

de base (santé,<br />

éducation, nutrition)<br />

Prise de décision<br />

Changements de pratiques<br />

Suivi des cultures<br />

Choix des spéculations<br />

Investissements<br />

Sécurité<br />

alimentaire<br />

Epargne (sensibilisation<br />

à l’épargne)<br />

Prise de conscience<br />

Raisonnement<br />

Acquisitions des<br />

connaissances<br />

Stabilité du<br />

ménage<br />

Formation A<strong>DE</strong>AC en<br />

CEF (stimule la réflexion)<br />

Moyens : contraintes<br />

et opportunités<br />

Exploitation<br />

Figure 13. Action du CEF sur la réduction de la pauvreté.<br />

Source : Adapté de Misté (2008 : 45)<br />

Chaque exploitation a des objectifs à atteindre même s’ils ne sont pas parfois matérialisés. Le CEF<br />

stimule la réflexion chez les paysans, ce qui amène ces derniers non seulement à prendre conscience<br />

mais aussi à enrichir leurs connaissances. L’étude montre que, à Akonolinga, l’application du CEF a<br />

eu une influence positive sur la façon de penser de certains paysans. Près de 74% des paysans ont<br />

suivi les formations sur le CEF parmi lesquels 94% ont mis en application les connaissances<br />

acquises. Ceci nous amène à constater que ces paysans ont pris conscience et ont apporté un<br />

changement dans leurs pratiques agricoles. Au terme de l’enquête, il ressortait que chaque paysan<br />

avait perçu un changement dans son exploitation notamment l’augmentation du rendement et du<br />

revenu. Ces paysans ont affirmé qu’ils répartissent mieux leur revenu entre les dépenses du ménage.<br />

D’après les responsables des caisses de l’A<strong>DE</strong>AC, les paysans se familiarisent progressivement à<br />

l’épargne car selon eux, l’épargne moyenne annuelle est estimée aujourd’hui à 6000 FCFA contre<br />

5000 FCFA en 2005-2006.<br />

Ces données laisseraient penser que le CEF à une action positive sur la réduction de la pauvreté à<br />

Akonolinga. Mais comme l’a souligné Havard (2002), l’impact du CEF sur les exploitations n’est perçu<br />

qu’à moyen et long terme. En plus Misté (2008) précise que l’action du CEF sur la croissance propauvre<br />

ne peut être estimé qu’à long terme. . Donc dans le cas spécifique d’Akonolinga où le CEF<br />

n’est que à deux années d’expérimentation, et vu les difficultés que chaque acteur a pour s’approprier<br />

la démarche, il n’est pas possible de mettre en évidence un impact positif du CEF sur la croissance<br />

pro-pauvre. Seuls des études plus approfondies s’étalant sur des années d’application effective du<br />

CEF pourront tirer des conclusions à ce sujet.<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 66

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