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UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

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Bilan : Recettes / dépenses campagne 2007 Campagne en cours (2008)<br />

Recette totale (RT)<br />

Revenu disponible<br />

(RD)<br />

RD= RT-DT<br />

Moyenne 3175,47 64518,87<br />

Ecart type 15273,039 74406,366<br />

Minimum 310000 50000<br />

Maximum 3168000 Dépenses totales<br />

843000<br />

Moyenne 1185974,53 (DT)<br />

279179,25<br />

Ecart type 573269,125<br />

63848,278<br />

Minimum 151000<br />

Maximum 2853000<br />

Moyenne 910709,43<br />

Ecart type 492064,193<br />

Les cultures les plus rentables des exploitations enquêtées sont les cultures de rente mais il est<br />

important de mentionner que ce montant élevé est dû au revenu obtenu de la vente du plantain qui<br />

représente environ 79 % du montant global. C’est pour cette raison que la plupart des exploitations<br />

augmentent les superficies de plantain chaque année (de 0,8 ha en 2007 et à 1,2 ha en 2008). Nous<br />

remarquons également que les paysans intègrent progressivement les cultures maraîchères dans<br />

leurs pratiques. En 2007, les paysans ont cultivé de petites superficies des cultures maraîchères qu’ils<br />

ont augmentées en début de campagne de l’année 2008 (voir tableau annexe 4)<br />

4.5. Mesure de l’impact du CEF<br />

4.5.1. Impact Social<br />

Le CEF à Akonolinga a un impact positif sur l’organisation sociale et le renforcement de la solidarité.<br />

Grâce au CEF, A<strong>DE</strong>AC a organisé les femmes pour qu’elles puissent discuter de leurs problèmes.<br />

Cette organisation est rendue possible grâce à la création en 2006 d’une cellule féminine dans les<br />

zones de Mvan, Ndibidjeng, Ndéllé et Ondeck ayant pour objectifs d’aider les femmes à développer<br />

les AGR au sein de leurs ménages. En effet, selon les responsables de l’A<strong>DE</strong>AC, lors de la<br />

présentation du CEF au Nord Cameroun, les présentateurs ont montré que le regroupement des<br />

femmes au Nord a permis à ces dernières de résoudre certains problèmes (scolarité des enfants,<br />

nutrition etc) de leurs ménages. C’est grâce à cette présentation qu’ils ont eu l’idée de regrouper les<br />

femmes de leur zone d’intervention. En vue de réduire la pénibilité du travail et constituer une main<br />

d’œuvre permanente, le CEF a favorisé la création des groupes d’entraide au sein des communautés.<br />

L’aide apportée à chacun ne se limite pas aux activités des champs car selon eux en cas de problème<br />

ils ont d’abord recourt à un membre du groupe ou de la caisse. Par exemple certains paysans<br />

permutent les tours de travail en fonction des activités culturales. Cette attitude renforce la solidarité<br />

au sein des communautés.<br />

4.5.2. Impact Technique<br />

Après les formations, le CEF a eu un impact positif sur les techniques de production des paysans.<br />

Soixante dix pourcent des paysans formés sur le CEF affirment respecter le calendrier de lutte contre<br />

les capsides et la pourriture brune puisque avant ils pulvérisaient au hasard sans tenir compte des<br />

périodes de vulnérabilité (Juillet-Août) des insectes (mirides, capsides). Le CEF a favorisé<br />

l’introduction des cultures maraîchères qui n’étaient pas encore pratiquées. Les paysans adoptent les<br />

cultures pures même si sur une même parcelle il y a plusieurs cultures, chaque culture est répartie en<br />

sole. Les paysans aujourd’hui savent qu’ils peuvent eux mêmes produire leurs propres semences car<br />

le CEF a formé des paysans sur la création des champs semenciers de maïs, plantain, macabo et<br />

manioc. Les paysans formés maîtrisent surtout la multiplication des rejets de plantain. Soixante quinze<br />

pourcent des paysans estiment qu’ils s’organisent mieux dans leurs travaux champêtres et respectent<br />

de plus en plus les écartements entre les plantes puisque avant ils semaient au hasard.<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 54

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