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UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

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Titre du projet<br />

Financement/<br />

Partenaires<br />

Villages enquêtés<br />

touches<br />

Observation<br />

Développement des<br />

semences améliorées<br />

de manioc, macabo,<br />

ignames, etc<br />

PNDRT,<br />

MINA<strong>DE</strong>R<br />

Mvan et<br />

Ndibidjeng<br />

Formation sur les techniques de<br />

production, production de la<br />

semence et conservation de la<br />

récolte<br />

Vulgarisation des nouvelles<br />

semences de cacao,<br />

démonstration sur la lutte anti<br />

capside<br />

Limitation de la<br />

virulence des mirides<br />

sur cacaoyer<br />

SO<strong>DE</strong>CAO<br />

MINA<strong>DE</strong>R<br />

Mvan, Ndibidjeng,<br />

Mingeumeu,<br />

mengos<br />

Source : adapté de Bidzanga et Ava (2006) et DDA<strong>DE</strong>R, (2008)<br />

Quelques structures de microfinance existent à l’instar des coopératives, les caisses villageoises<br />

d’épargne et de crédit autogéré (CVECA), les caisses mutuelles d’épargne et de crédit (CMEC) mises<br />

sur pied par l’A<strong>DE</strong>AC.<br />

NB : les projets opérant dans la zone ne concernent pas l’ensemble des villages faisant partie de<br />

notre échantillon ; ils sont mis en œuvre en fonction de leurs objectifs. C’est le cas par exemple du<br />

projet valorisation des PFNL mis en œuvre par le CIFOR, le CARPE et l’ICRAF dans les villages<br />

Epkwassong et Ndéllé en raison de l’existance des forêts. La plupart s’intéressent à un échantillon<br />

limité de paysans généralement formés en groupe pendant des journées de démonstrations. Le CEF<br />

n’est donc pas la première approche qui intervient dans ces villages. Un certain nombre de projets y<br />

ont mis en œuvre d’autres approches (appui technique, appui financier) qui ne tiennent pas compte du<br />

diagnostic global de l’exploitation.<br />

3.3. Présentation des activités de CEF réalisées par le projet<br />

DURAS auprès de l’A<strong>DE</strong>AC à Akonolinga<br />

Le projet DURAS et l’IRAD ont, à la demande de l’A<strong>DE</strong>AC, organisé un premier atelier visant à<br />

présenter au personnel de l’A<strong>DE</strong>AC et à ses animateurs, l’évolution des démarches d’appui aux<br />

producteurs, rendue nécessaire avec l’évolution du contexte socio-économique de la production<br />

agricole (désengagement de l’Etat de certaines fonctions d’appui et de services aux producteurs,<br />

organisations des producteurs, limites des approches de vulgarisation en cours), etc… Ensuite, la<br />

démarche de CEF mise en œuvre au Nord-Cameroun a été présentée : qu’est-ce qui a amené cette<br />

démarche Quels étaient ses principes, ses objectifs Comment a-t-elle été élaborée Quels sont<br />

ses résultats Présentation du module prévision de campagne réalisé en animation de groupes de<br />

paysans.<br />

Il a aussi été précisé que cette démarche ne peut pas être mise en œuvre telle quelle dans la zone<br />

A<strong>DE</strong>AC, le contexte étant différent. Après cet atelier, l’A<strong>DE</strong>AC et ses animateurs devaient se<br />

concerter pour définir les thèmes et les modules à mettre en œuvre en fonction de leurs attentes et de<br />

celles des paysans de leur zone. Le module « prévision de campagne » a été retenu. Il consiste en<br />

l’évaluation des besoins en semences, en intrants, en produits phytosanitaire, et en financement pour<br />

la prochaine campagne. Il permet aux paysans de faire coïncider leurs objectifs et les moyens dont ils<br />

disposent. Des fiches de programmation des campagnes ont été proposées (voir annexe 7). L’A<strong>DE</strong>AC<br />

a donc défini son dispositif, et l’a mis en œuvre entre mars et octobre 2006. Ce dispositif qui portait<br />

sur le plan prévisionnel de campagne, devait aider A<strong>DE</strong>AC à mieux estimer les besoins en intrants<br />

des paysans et par là le montant de crédit intrants à octroyer.<br />

L’atelier d’octobre 2006 visait à faire le point des activités menées entre mars et octobre par les<br />

animateurs, et de leur présenter la démarche et les outils pour le suivi technique et économique des<br />

parcelles. Ce suivi amène les paysans à discuter des raisons explicatives de la production par rapport<br />

à la superficie, en s’appuyant sur les observations, les opérations réalisées et les dates. L’analyse<br />

économique s’attarde sur les recettes et les dépenses de l’exploitation en tenant compte de la<br />

production, de la quantité vendue et la quantité autoconsommée. Ces informations amènent les<br />

paysans à répondre à deux questions :<br />

- Qu’est-ce que cela m’a rapporté en argent Ce sont les recettes réelles (ce qui est vendu) moins<br />

ce qui est dépensé.<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 27

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