UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD
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Tableau 7. Taille des échantillons en fonction des zones d’interventions<br />
Zones<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9<br />
Effectif membres 165 153 87 57 109 102 109 153 246 1181<br />
Paysans à enquêter 17 15 9 6 11 10 11 15 25 119<br />
Conseillers 1 1 1 1 1 1 1 1 1 9<br />
Légende : zone 1= Mvan ; zone 2= Ndibidjeng ; zone 3= mingueme ; zone 4= Mengos ;<br />
zone 5= Melo ; zone 6= Ondeck ; zone 7=nkoloboudou ; zone 8= ndellé ; zone 9= Epkwassong<br />
Le choix de chaque paysans à enquêté s’est fait au hasard mais orienté par les animateurs de chaque<br />
village et par la disponibilité et le volontariat des paysans.<br />
Les fortes pluies et le manque des moyens de locomotion ont empêché de mener les enquêtes à<br />
Koloboudou, Epkwassong et Melo.<br />
3.5. Analyse opérationnelle des variables<br />
Les hypothèses de notre étude comportent deux types de variables à savoir les variables expliquées<br />
et les variables explicatives.<br />
3.5.1. Variables expliquées<br />
Les hypothèses retenues pour cette étude comportent quatre variables expliquées : la<br />
complémentarité des activités, la maîtrise des activités, la compréhension du CEF et la perception du<br />
CEF.<br />
- complémentarité des activités : on entend ici par complémentarité la mise en place des activités<br />
du CEF qui renforcent les activités de l’A<strong>DE</strong>AC. et cette variable a été mesurée grâce à un guide<br />
d’entretien auprès des responsables de l’A<strong>DE</strong>AC portant sur les raisons de l’insertion du CEF<br />
dans ses programmes, la méthode d’insertion, les sources de financement du CEF et difficultés<br />
rencontrées. Ceci en vue d’établir la monographie de l’A<strong>DE</strong>AC et comprendre l’évolution et<br />
l’insertion du CEF dans ses activités.<br />
- la maîtrise (ou conduite) des activités de CEF : c’est la capacité des animateurs paysans à mettre<br />
en œuvre le CEF. Cette variable a été mesurée grâce à la synthèse des informations issues du<br />
guide d’entretien auprès des animateurs en vue de déterminer leurs caractéristiques socioéconomiques<br />
et éducationnelles, leur compréhension du CEF, le degré de motivation dans<br />
l’exercice de leurs fonctions, le chronogramme de leur activités et de travail, ainsi que la méthode<br />
et les outils utilisés pour la mise en œuvre des activités de CEF. Nous avons également mesuré<br />
cette variable à l’aide d’un questionnaire auprès des paysans membres de l’A<strong>DE</strong>AC en vue<br />
d’apprécier aussi les types de relations entre les animateurs paysans et les paysans ;<br />
- la compréhension ou l’assimilation du CEF : c’est la mise en application des connaissances<br />
acquises du CEF et de l’utilisation de ses outils. Cette variable à été mesurée à l’aide d’un<br />
questionnaire appliqué aux paysans membres en vue de déterminer le degré de compréhension<br />
et de mise en pratique des enseignements appris lors des séances de travail, chaque paysan<br />
précisait les difficultés qu’il rencontre dans la mise en œuvre de chaque module, les modifications<br />
apportées et les raisons de ces modifications ;<br />
- la perception du CEF : il s’agit du point de vue de chaque acteur en ce qui concerne les<br />
performances (efficacité, efficience, viabilité) du CEF à Akonolinga. Cette variable a été mesurée<br />
en exploitant les résultats de l’enquête auprès de chaque acteur en vue de déterminer le point de<br />
vue de chacun sur la démarche CEF. Il s’agissait pour chaque partie prenante de dire si oui ou<br />
non le CEF répond à ses attentes, de préciser comment et pourquoi, de donner ses impressions<br />
sur l’impact du CEF sur l’amélioration des conditions de vie des paysans et sur le développement<br />
rural.<br />
total<br />
Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 29