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UNIVERSITE DE DSCHANG - YPARD

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4.5.3. Impact économique<br />

La sensibilisation des paysans quant à l’importance de l’épargne constitue un avantage en ce qui<br />

concerne le développement des institutions de micro finance dans les villages. Car A<strong>DE</strong>AC précise<br />

que le montant d’épargne annuel est passé de 5000 FCFA à 6000 FCFA entre 2005 et 2007. Grâce<br />

au CEF, les paysans ont déjà pris l’habitude de répartir leurs revenus entre les dépenses du ménage<br />

(65% des paysans considèrent la santé, l’éducation et la nutrition comme étant les dépenses<br />

prioritaires de leurs ménages). A partir des données de l’enquête, nous avons considéré la répartition<br />

moyenne du revenu des paysans pour une vision générale de la répartition du revenu dans la zone<br />

d’étude (tableau 18)<br />

Tableau 18. Répartition du revenu disponible entre les dépenses au sein du ménage.<br />

Sources de dépenses Montant (FCFA) Pourcentages (%)<br />

Scolarité 219774 24<br />

Santé 84906 9<br />

Nutrition 208302 23<br />

Habitat 187778 21<br />

Réinvestissement en champ 169812 19<br />

Epargne 7835 1<br />

Autres 32302 3<br />

Total 910709 100<br />

L’éducation, la santé et la nutrition sont les charges qui absorbent la grande partie du revenu (environ<br />

56 %). En effet, les enfants fréquentent en ville et les parents doivent en plus de payer des frais de<br />

scolarité, louer une maison ou une chambre, ravitailler les enfants en vivres.<br />

4.5.4. Impact environnemental<br />

Le CEF prône l’adéquation entre les objectifs des paysans et les moyens dont ils disposent par le<br />

biais des formations sur les itinéraires techniques des cultures. Mais l’impact environnemental n’a pas<br />

encore concerné le CEF, et le peu de temps depuis que le CEF est appliqué à Akonolinga, ne permet<br />

pas encore de mettre en évidence l’impact du CEF sur l’environnement.<br />

4.6. Perception du CEF à Akonolinga<br />

La population de l’échantillon a montré une perception plutôt positive concernant le CEF. Tous les<br />

acteurs (paysans, animateurs et responsables de l’A<strong>DE</strong>AC) perçoivent ainsi le CEF à son<br />

applicabilité.<br />

Le CEF à Akonolinga est perçu comme une approche de développement indispensable à<br />

l’amélioration du niveau de vie des paysans, en ce sens qu’il prend en compte tout le fonctionnement<br />

global de l’exploitation. Les paysans interrogés ont indiqué que si le CEF était mis en application tel<br />

que présenté par les animateurs, on enregistrera de très bonnes performances. Cette approche leur<br />

apporte une nouvelle vision au fonctionnement global des exploitations et leur permet de mieux<br />

réfléchir leurs décisions. Cependant, d’aucun pense que, bien que le CEF soit un outil approprié et<br />

adapté à la situation des paysans, il est difficile à appliquer. Même si la plupart des paysans intègrent<br />

progressivement le CEF, ils rencontrent d’énormes difficultés surtout au niveau des calculs. Cette<br />

difficulté de mise en pratique du CEF est due au faible niveau de scolarisation des paysans et à leurs<br />

habitudes culturales.<br />

4.7. Diffusion du CEF et possibilité d’adoption par les non<br />

membres.<br />

Les critères utilisés pour caractériser la diffusion du CEF par les paysans membres de l’A<strong>DE</strong>AC après<br />

des autres paysans sont :<br />

Ngouambe Nestor, FASA, Mémoire Ingénieur Agronome page 55

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