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proche du parc de la Pépinière en un techno-parc contemporain.
Il va sans dire que ces projets de plates-formes collaboratives nécessitent de
travailler avec des spécialistes de l’économie numérique et de ce qu’il est convenu
d’appeler plus généralement l’économie cognitive. Le mode d’organisation en
wiki-collaboration constitue le cœur de l’architecture de cette banque de données.
Elle doit être pensée à la fois comme « think tank » et comme « action tank »
(pour reprendre les termes du C-lab la Graduate School of Design, Planning
and Preservation (GSDPP) de l’Université Columbia). Par conséquent, il faut
considérer la plate-forme comme un lieu de stockage de l’information et du savoir
mais aussi comme un lieu de production par l’interactivité et le mode collaboratif.
L’expérience des « fab-lab », développés notamment à partir du MIT, a montré
que la mise en réseau de l’information et de la connaissance permettait de
démultiplier l’innovation et la qualité des projets plus par le processus cumulatif
que la surenchère technologique.
C’est par conséquent sur l’enseignement du projet comme démarche
expérimentale, sur le doctorat en architecture et la dynamique de recherche
que nous avons orienté notre réflexion. De plus, notre connaissance et notre
expérience en tant qu’architecte et notre intérêt pour les processus de conception
de l’architecture ouvrent une relation singulière entre l’objet de recherche et
la démarche car celle-ci vise à tirer du projet des éléments de réflexion pour
élaborer une problématique de recherche et tenter d’en dégager des lignes
théoriques. L’architecture a en effet pour spécificité d’être un savoir qui implique
un faire et ne se confond pas avec un simple « savoir-faire ». C’est pourquoi le
projet n’est pas un processus de création indifférent à ce qu’il produit, et plus
important encore, en tant que bloc d’espace-temps, l’architecture concrète ne
cesse d’agir comme ouverture à un « à venir », comme projet.
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