Section 2 - Thèses malgaches en ligne

Pour l’institution ces dépenses ne constituent que 61,39% des dépenses
budgétaires et 29,80% pour la Direction Financière (CF tableau 1 et 2). Les dépenses
d’investissement sont, du point de vue économique, considérées comme des
dépenses particulièrement dignes d’intérêt, car elles correspondent au renforcement
des services publics. Or, d’après notre analyse, ces dépenses semblent insuffisantes
pour démarrer tous les programmes.
D’après ces analyses, il existe un déséquilibre au niveau de la répartition des
crédits dont les raison sont multiples, en l’occurrence la géométrie variable appliquée
dans l’institution tantôt au niveau de la nomenclature, tantôt au niveau de la
Direction Financière : cette variabilité entraine un changement d’organigramme,
conduisant à un changement de la mission de chaque direction. Ainsi, il est difficile
de répartir à bon escient le crédit à gérer par chaque Direction.
3-2 Insuffisance de crédit
Nous avons constaté que la DF souffre énormément de l’insuffisance de
crédit alloué à cet effet pour qu’elle puisse poursuivre à bien ses missions.
Pour des raisons de secret professionnel nous sommes tenus de le respecter,
nous ne pourrons pas révéler la véritable situation de crédit du Sénat.
Néanmoins, nous avons pu constater que la détermination de l’enveloppe
financière allouée au Sénat est en état de diminution.
Cette dernière est due à la situation économique du pays :
L’augmentation du prix du pétrole ;
L’inflation ;
Diminution du taux d’exportation par opposition à celle d’importation.
Ainsi, cette situation conditionne l’état du panier des devises à Madagascar. Par
conséquent, la situation budgétaire du Sénat dépend de celle de la situation financière
de l’État. Son budget de fonctionnement en dépend en certes. Avec l’enveloppe
budgétaire actuelle, le Sénat n’arrive même pas à réaliser ses projets, a régler ses
arriérés. De plus le Sénat n’a pas des ressources externes.