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Adolescence et santé - Inpes

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L E S S U B S T A N C E S P S Y C H O A C T I V E Sl’association pilule-tabac, qui peut être due au caractère lointain dece risque pour les adolescentes. Il peut aussi s’agir d’une difficultéà s’arrêter du fait d’une dépendance tabagique.Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre de ces hypothèses,l’association pilule-tabac reste très fréquente chez les jeunes fillesscolarisées. La mise en place ou la poursuite d’actions de sensibilisationdes jeunes élèves <strong>et</strong> des étudiantes à ce problème apparaîtdonc nécessaire.Signalons qu’il convient d’être particulièrement attentif à lafaçon dont on délivre le message aux adolescentes. Aujourd’hui,en eff<strong>et</strong>, certaines jeunes fumeuses abandonnent la pilule sousprétexte que l’association pilule-tabac n’est pas recommandée.Elles substituent alors aux dangers de c<strong>et</strong>te association le risqued’une grossesse non planifiée.Respect des zones non-fumeurs dans les établissementsscolairesChez les jeunes scolarisés <strong>et</strong> les étudiants de 12 à 25 ans, plusd’un fumeur sur cinq (26 %) déclare avoir déjà fumé dans les zonesnon-fumeurs de son établissement. Ce non-respect de la réglementations’observe autant chez les filles que chez les garçons, <strong>et</strong> autantau collège qu’au lycée <strong>et</strong> dans l’enseignement supérieur.Les jeunes perçoivent plus ou moins clairement ce nonrespectdes zones non-fumeurs dans les établissements. La moitiéd’entre eux considère que ces zones ne sont pas bien respectées, <strong>et</strong>l’autre moitié qu’elles le sont. C<strong>et</strong>te perception du respect de ceszones varie selon le cycle d’études. Les étudiants de l’enseignementsupérieur sont particulièrement nombreux à déclarer qu’elles sontmal respectées (62 %). Ce sentiment est partagé autant par les nonfumeursque par les fumeurs. Au lycée également, ils sont autant defumeurs que de non-fumeurs à les trouver mal respectées (45 %).Au collège, en revanche, on observe une n<strong>et</strong>te différence de perceptionentre les fumeurs <strong>et</strong> les non-fumeurs. Les fumeurs dénoncentplus que les non-fumeurs le manque de respect des zones nonfumeursau sein de leur établissement (61 % contre 42 %). Affirmationimplicite de leur conduite <strong>et</strong> de leur transgression de l’interdit ?La part des fumeurs qui disent fumer dans leur établissement n’esten eff<strong>et</strong> pas plus élevée au collège qu’au lycée ou à l’université.Les élèves semblent ne pas être les seuls à transgresser laloi Évin. Une enquête menée en 2001-2002 par l’OFDT (Observatoirefrançais des drogues <strong>et</strong> des toxicomanies) 14 montre que lepersonnel des établissements scolaires ne respecte pas toujours laréglementation concernant le tabac. Ce comportement sembleChez les jeunesscolarisés <strong>et</strong>les étudiantsde 12 à 25 ans,plus d’un fumeursur cinq (26 %)déclare avoirdéjà fumédans les zonesnon-fumeursde sonétablissement.14. Costes J.-M., Diaz-Gomez C., Karsenty S. « L’application de la loi Évin enmilieu scolaire : premiers résultats de l’enquête ». Tendances 2002, n° 2 : p. 1-4.71

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