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Trek_2017_09_10_fr.downmagaz.com

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La piste de Lukla, longue de<br />

460 mètres, avec une pente<br />

finale à 20 %, n’est accessible<br />

qu’aux petits bimoteurs.<br />

Chaque matin, si le temps<br />

le permet, leur ballet aérien<br />

ininterrompu dépose les<br />

trekkeurs au pied du Khumbu.<br />

© Anthony Nicolazzi<br />

REJOINDRE L’EVEREST<br />

→ En avion : l’aérodrome de<br />

Lukla représente le moyen le<br />

plus rapide pour accéder aux<br />

sentiers de l’Everest. Compter<br />

150 € l’aller­retour, au départ<br />

de l’aéroport domestique de<br />

Katmandou, dont il faut partir<br />

à l’aube pour bénéficier d’une<br />

météo clémente. Plusieurs <strong>com</strong> ­<br />

pagnies aériennes desservent<br />

Lukla et vous pourrez réserver<br />

vos vols dans une de leurs<br />

agences à Thamel.<br />

→ En bus : si vous optez pour<br />

la route, deux options s’of<strong>fr</strong>ent<br />

à vous : Jiri (une journée de<br />

voyage, environ 1 500 NPR,<br />

soit 13 €) si vous envisagez l’itinéraire<br />

historique intégral (voir<br />

page 54), d’où vous atteindrez<br />

Lukla, en 8 à 9 jours de marche ;<br />

ou, depuis peu, Phaplu, désormais<br />

accessible en bus, et à 3<br />

jours de Lukla à pied.<br />

COMBIEN ÇA COÛTE ?<br />

Avec une agence <strong>fr</strong>ançaise, au<br />

départ de Paris, <strong>com</strong>ptez entre<br />

2 500 et 4 000 € selon l’itinéraire<br />

(camp de base AR ou<br />

haute route) et la durée (de 15<br />

ou 21 jours). Avec une agence<br />

locale, en direct, il faut prévoir<br />

entre 35 et 45 € par personne et<br />

par jour, pour 20 jours de trek,<br />

guide, porteurs, hébergement,<br />

nourriture, transfert et permis<br />

inclus. Avec un budget « au plus<br />

juste », autrement dit sans<br />

guide ni porteur, <strong>com</strong>ptez de<br />

12­15 €/jour pour la nourriture<br />

et l’hébergement en lodge en<br />

dessous de Namche, et autour<br />

de 20­25 €/jour et par personne<br />

au­delà. À cela, il faudra bien<br />

évidemment ajouter les permis<br />

(voir page 30), et évidemment<br />

les vols internationaux, domestiques<br />

et/ou bus locaux pour<br />

l’approche.<br />

FAUT-IL PRENDRE LES VOLS INTÉRIEURS ?<br />

En mars 2016, une dizaine d’agences <strong>fr</strong>ançaises prend la décision de ne plus utiliser les vols<br />

intérieurs dans le pays, suite à deux crashes successifs, pour « ne plus exposer leurs clients<br />

à ce type de risque ». En réalité, c’est l’anticipation d’un contentieux assurantiel qui dicte ces<br />

décisions, toutes les <strong>com</strong>pagnies népalaises étant sur la liste noire des autorités aériennes<br />

européennes. Cet abandon des vols Katmandou­Lukla aura, économiquement, des conséquences<br />

lourdes, car il rend impossible les voyages de 15 jours, les treks démarrant alors de Phaplu avec<br />

8 jours de marche supplémentaires. Pour plus de sécurité ? Pas si sûr… car les routes népalaises<br />

demeurent tout aussi dangereuses que l’avion (de 1 800 à 5 500 morts par an pour 12 000 km de<br />

routes, contre 165 victimes en <strong>10</strong> ans pour l’aérien). Depuis, les agences ont fait machine arrière,<br />

rappelant une évidence : le risque zéro n’existera jamais. Au Népal encore plus qu’ailleurs.<br />

connaissance des lieux et de la montagne<br />

et leur physiologie adaptée aux efforts en<br />

altitude, représentaient des atouts indispensables<br />

à ces conquérants – qui ont<br />

malgré tout parfois du mal à les considérer<br />

<strong>com</strong>me des alpinistes à part entière.<br />

Aujourd’hui, même si les sherpas continuent<br />

de constituer une bonne part des<br />

équipes locales, plus particulièrement pour<br />

les expéditions d’alpinismes, c’est également<br />

avec des porteurs tamangs, rai, bhote,<br />

gurung… que l’on partagera ses journées.<br />

Comme toutes les populations des hautes<br />

vallées népalaises, les sherpas sont essentiellement<br />

bouddhistes, et cette culture<br />

colorée fait partie intégrante de la découverte<br />

du pays de l’Everest, les habitants ayant<br />

à cœur de la montrer : chaque jour vous<br />

trouverez sur votre chemin des pierres<br />

peintes en sanskri (les manis), des moulins<br />

à prières de toute taille et finement décorés,<br />

tous plus ingénieux les uns que les autres<br />

(de ceux qui nécessitent l’intervention hu -<br />

maine à ceux qui utilisent le courant de la<br />

rivière), des constructions à la forme typique<br />

(les stupas) et monastère. Respectez-les en<br />

abordant toujours les monuments religieux<br />

par la gauche et en tournant autour dans le<br />

sens des aiguilles d’une montre. Prévoyez<br />

un peu de temps pour visiter les monastères<br />

de Tengboche, Phortse ou Khunde, leur décor<br />

intérieur, mélange d’ancien et de moderne,<br />

vaut le détour. Et ramenez pour vos proches<br />

des rouleaux de drapeaux à prière, souvenir<br />

typique léger, pas cher et très en vogue chez<br />

les Occidentaux.<br />

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