L'architettura delle città fluviali - Intranet di Ateneo - Università degli ...

menti, il primo di consentire una forte urbanizzazione, nata dalla
cultura trasmessa da Monsignor De Merode, 1 la seconda di
abbellire Roma con una serie di opere tali da avvicinarla alle
altre Capitali europee. Tra queste opere di miglioramento urbano,
vi sono i grandi sventramenti per dal luogo ai due grandi assi
Nord-Sud ed Est-Ovest, e l’esecuzione dei lungotevere, da
realizzarsi con l’inserimento di grandi muri di sostegno per
creare un argine artificiale, sul quale realizzare due vie parallele
al fiume.
La cultura degli sventramenti, e la realizzazione dei due argini
che realizzano i lungotevere, discende dalle idee urbanistiche
attuate a Parigi dal Prefetto Haussmann. Va tuttavia precisato
a suo discarico che invitato a Roma dal Primo Ministro
Sella, per una consulenza sulla nuova Capitale d’Italia, il Barone
Haussmann aveva subito compreso la profonda diversità tra
le due Città e la non applicabilità a Roma dei criteri usati a Parigi,
tanto che egli proporrà al Governo Italiano di realizzare la
nuova città, separata da quella storica, nella zona di Monte
Mario.
Analizziamo quale era il rapporto della città di Roma con il
Tevere prima degli interventi iniziati nel 1880 e terminati sul finire
del secolo.
La Roma medievale, nata sulle rovine della città imperiale
inizia la sua vita proprio addossandosi al suo fiume per poterne
utilizzare le sue risorse idriche e la sua via d’acqua per il
trasporto delle merci. Il carattere torrentizio del Tevere, le rovine
cadute nel corso dei secoli nel suo letto, fanno sì che esso
abbia bisogno di un ampio letto, pertanto le rive sono molto
ampie e raccordate con la città da un leggero declivio.
La struttura viaria della città medioevale si adegua all’andamento
del Tevere, le sue strade principali sono disposte parallele
ed ortogonali al fiume, le strade parallele sono tuttavia a
qualche centinaio di metri dall’argine. Molte case si affacciano
direttamente sul Tevere e la riva del fiume è facilmente accessibile
ai cittadini, percorrendo i vicoli ortogonali al fiume. Anche
la percezione del fiume è possibile dall’interno della città proprio
grazie al leggero declivio di queste piccole strade che discendono
verso di esso.
Il Tevere fino alla fine del XIX secolo è stato anche luogo per
le attività artigianali, quali la pesca, il trasporto delle merci e
per i mulini che, sfruttando la corrente dell’acqua potevano macinare
il grano. Ma anche i due porti, quello di Ripetta e di Ri-
lorsque le premier schéma directeur de la ville moderne a été
approuvé. Le plan établi par Viviani révèle deux conditionnements:
premièrement, le fait de permettre une forte urbanisation,
fruit de la culture transmise par Monseigneur De Merode; 1
deuxièmement, embellir Rome par une série de travaux qui la
mettent au rang des autres capitales européennes. Parmi ces
travaux d’amélioration urbaine, il y a lieu de mentionner les
grandes démolitions pour réaliser les deux axes Nord-Sud et
Est-Ouest, et l’aménagement des quais par la construction de
grands murs de soutènement afin de créer une berge artificielle,
sur laquelle aménager deux voies longeant le fleuve.
Les démolitions et la réalisation des deux digues qui constituent
les quais du Tibre s’inspirent des idées appliquées à Paris
par le préfet Haussmann en matière d’urbanisme. Il y a lieu
de préciser à sa décharge que le baron Haussmann, invité à
Rome par le premier ministre Sella pour une consultation sur
la nouvelle capitale d’Italie, avait immédiatement compris que
les deux villes étaient profondément différentes et qu’on ne
pouvait pas appliquer à Rome les critères adoptés à Paris. Il
proposa en effet au gouvernement italien de réaliser la nouvelle
ville, séparée de la ville historique, dans la zone de Monte
Mario.
Analysons quel était le rapport de la ville de Rome avec le
Tibre avant les opérations démarrées en 1880 et achevées
vers la fin du siècle.
La Rome médiévale naît sur les ruines de la ville impériale,
en s’adossant à son fleuve pour mieux exploiter ses ressources
en eau, ainsi que sa voie d’eau pour le transport des
marchandises. En raison du débit torrentiel du Tibre et des
ruines qui s’y sont écroulées au fil des siècles, son lit doit être
grand: ses rives sont par conséquent très larges et reliées à la
ville en pente douce.
Le réseau routier de la ville médiévale suit le cours du Tibre:
les rues principales sont disposées parallèlement et perpendiculairement
au fleuve, mais les rues parallèles sont à quelques
centaines de mètres de la berge. Plusieurs maisons donnent
directement sur le Tibre et les habitants peuvent accéder facilement
aux rives en parcourant les ruelles perpendiculaires au
fleuve. Celui-ci est visible de l’intérieur de la ville grâce à ces
petites rues qui descendent en pente douce vers lui.
Jusqu’à la fin du XIX e siècle, le Tibre a été un lieu d’activités
artisanales - telles que la pêche et le transport des marchan-
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