Magazin von FRAGILE Suisse - Nummer 1, März 2011
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Chaque personne cérébro-lésée est en<br />
outre différente et requiert un service<br />
spécifique. Une solution qui a fonctionné<br />
pour une personne ne sera pas forcément<br />
efficace pour une autre. Il est donc important<br />
de ne pas appliquer de méthode<br />
standardisée dans le contexte des lésions<br />
cérébrales.<br />
Conditions de réussite<br />
Dans l’état actuel des choses, le case management<br />
est souvent pratiqué dans le<br />
cadre d’une assurance, dont la finalité est<br />
en général de tout mettre en œuvre pour<br />
favoriser la réinsertion professionnelle de<br />
l’assuré. Un objectif qui n’est pas toujours<br />
réaliste dans le cas des lésions cérébrales<br />
(voir l’article en p. 24, « Travailler après une<br />
lésion cérébrale ? », ndlr). Dans ce sens, on<br />
recommandera de ne pas se focaliser à<br />
tout prix sur la réinsertion professionnelle<br />
et d’envisager d’autres fins : l’autonomie<br />
de la personne concernée, sa participation<br />
sociale et sa qualité de vie.<br />
Le case management interne à une<br />
assurance pose en outre le problème de la<br />
neutralité et du devoir de loyauté du case<br />
manager envers son employeur. Comment<br />
«Surmonter une<br />
lésion cérébrale,<br />
c'est possible.<br />
garantir dans ce cas l’indépendance du<br />
case manager ? Comment empêcher les<br />
possibles conflits entre les intérêts de son<br />
client et ceux de l’assurance pour laquelle<br />
il travaille ? Ce doute peut être préjudiciable<br />
à la relation de confiance qui est à<br />
la base du case management.<br />
Au cours de ces dernières années sont<br />
apparus des prestataires indépendants qui,<br />
quand ils ne sont pas parties prenantes<br />
dans les assurances, peuvent jouir d’une<br />
bonne crédibilité auprès de leurs clients.<br />
C’est ce type de profil qui nous paraît le<br />
plus indiqué pour la prise en charge de<br />
personnes cérébro-lésées. Encore faut-il<br />
que ces professionnels connaissent la<br />
problématique des lésions cérébrales ou<br />
qu’ils aient reçu une formation ad hoc.<br />
Car une bonne partie des séquelles des<br />
lésions sont invisibles ou, dans les cas<br />
d’anosognosie, non perçues par la victime<br />
elle-même. Le case manager doit être<br />
capable d’observer ces séquelles lors des<br />
rendez-vous avec son client et de se poser<br />
les bonnes questions.<br />
Avec du soutien.»<br />
Daniel Albrecht, champion de ski alpin<br />
<strong>FRAGILE</strong> <strong>Suisse</strong> aide les victimes de lésions cérébrales –<br />
dans toute la <strong>Suisse</strong>, depuis vingt ans.<br />
Association suisse des personnes cérébro-lésées<br />
Tél. 021 329 02 30 www.fragile.ch Helpline 0800 256 256 CCP 80-10132-0<br />
Conseillère à la Helpline, Christine Ryser a<br />
complété en 2010 une formation en Case<br />
management à la Haute Ecole Spécialisée de<br />
<strong>Suisse</strong> Occidentale (CAS HES-SO en Case<br />
Management).<br />
Helpline <strong>FRAGILE</strong> <strong>Suisse</strong><br />
Adressez-vous à notre Helpline si vous<br />
avez des questions relatives au case<br />
management.<br />
0800 256 256<br />
(les lundi, mardi et jeudi de 10.00 à 13.00)<br />
helpline.romandie@fragile.ch<br />
Photo : Andy Müller, EQ Images