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La Direction Générale veille également à entretenir le dialogue avec les représentants du<br />
personnel. A l’occasion de la Convention pour le Dialogue social européen, le Directeur<br />
Général expose la politique du Groupe et répond en direct aux questions des participants.<br />
1.6. Salaires et intéressement des collaborateurs<br />
a) Les salaires<br />
La politique de rémunération du Groupe se veut équitable, motivante et transparente. Les<br />
Délégations fixent des normes salariales de base pour leur territoire dans chaque pays et<br />
dans chaque secteur d’activité, par référence aux conditions de marché. Chaque société fixe<br />
les salaires de ses collaborateurs en fonction de son secteur d’activité et de sa situation<br />
économique et sociale. Les salaires des ouvriers et non-cadres sont généralement régis,<br />
selon les pays, par des conventions collectives.<br />
Dans les pays occidentaux, la prise en compte du pouvoir d’achat et du niveau de vie des<br />
salariés conduit à la mise en œuvre d’une politique salariale s’adaptant à l’inflation sur une<br />
période pluri-annuelle.<br />
Dans les pays émergents, les salaires augmentent régulièrement en fonction de la mise en<br />
œuvre de compétences nouvelles et de la dynamique de l’emploi local, ce qui entraîne une<br />
amélioration du niveau de vie.<br />
Par ailleurs, afin d’encourager l’esprit d’équipe et d’associer chacun à la réussite de tous, le<br />
Groupe favorise, chaque fois que cela est possible, la conclusion d’accords d’intéressement<br />
collectifs. En France, 87% des filiales ont signé un accord d’intéressement en <strong>2007</strong>. Ces<br />
sociétés françaises ont versé 69,4 millions d’euros à leurs collaborateurs au titre de<br />
l’intéressement, soit 4,5% de la masse salariale.<br />
Dans la rémunération des cadres, le salaire comprend généralement une part variable qui<br />
obéit à des règles fixées au niveau du Groupe et déclinées par zone géographique en<br />
fonction des spécificités locales.<br />
b) Les avantages complémentaires<br />
Dans la plupart des pays où le Groupe est implanté, aussi bien en Europe qu’en Asie ou en<br />
Amérique latine, les filiales du Groupe apportent un complément à la couverture sociale<br />
de leurs salariés, ainsi qu’une subvention pour les repas et parfois pour les transports. Les<br />
compléments proposés varient très largement d’un pays à l’autre. Ils dépassent bien souvent<br />
les obligations légales des employeurs et sont fonction du niveau de vie.<br />
Par exemple, les filiales au Brésil proposent également des avantages supplémentaires dans<br />
le domaine de la couverture de la santé, de l’assurance vie et de la retraite.<br />
1.7. Le Plan d’Épargne du Groupe<br />
Développé depuis 1988, le Plan d’Épargne du Groupe (PEG) permet à Saint-Gobain<br />
d’associer plus étroitement encore ses salariés à la réussite du Groupe. Par ce système, les<br />
salariés dont l’ancienneté remonte à au moins trois mois (six mois pour certains pays)<br />
peuvent devenir actionnaires de Saint-Gobain à des conditions préférentielles : non<br />
seulement ils bénéficient d’une décote sur le prix de l’action, mais ils ont également droit,<br />
dans certains pays, à un abondement complémentaire attractif.<br />
L’épargne ainsi constituée devient généralement disponible bout de 5 ou 10 ans. Les fonds<br />
du Plan d’Épargne Groupe dans le capital de la Compagnie de Saint-Gobain détiennent<br />
6,3% des actions à fin <strong>2007</strong>.<br />
Le nombre des pays bénéficiaires s'élève aujourd’hui à 38 (24 en Europe dont 12 pour le<br />
PEG à effet de levier et 14 dans le reste du monde dont 5 pour le PEG à effet de levier).<br />
Un système d’abondement a été introduit dans certains pays, selon les possibilités locales,<br />
et son taux été maintenu en France et dans les pays qui en bénéficiaient déjà.<br />
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