de marie de hongrie aux gilles de binche - Mémoires du Hainaut ...

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Jost Amman représente ici la grande joute du vendredi après-midi. Celle-ci a été organisée sur la
place du Marché, en face de l'hôtel de ville. Elle a opposé plusieurs groupes de chevaliers et de
nobles aux noms prestigieux. Cf. op. cit., fol. LXXVIII r°.
sont pas plus fiables que celles du Theuerdank, qui illustrent le Thournier, de
1550. On ne leur accordera aucun crédit. Il est vain de tenter y retrouver une
ombre de vraisemblance ! On réutilise aussi parfois la même illustration : fol.
74 v° et 76 v°; fol. 69 v° (2 fois) aux fol. 77 v° et 78 r°. Les gravures de Jost
Amman, pour la relation des fêtes de Binche, illustrent les fol. 67 r°, 69 r°, 69
v°, 70 v°, 73 r°, 74 v°, 75 v°, 76 v°, 77 v°, 78 r°, 79 v°, 80 v°, 81 v°.
Les deux versions de l'édition de 1566 et l'édition de 1578 montrent
combien la noblesse de l'époque aimait lire ou feuilleter ces ouvrages où, à
travers les tournois évoqués, revivait un âge révolu. La bibliographie jointe à
l'ouvrage de Henry-Gipps Day, par sa richesse, témoigne de cet engouement
162 .
Un gentilhomme florentin, Ludovico Guicciardini, dont le nom se francise
en Guichardin, voit, en 1582, paraître une traduction française, par F. de Belleforest,
faite sur la deuxième édition italienne de sa Descrittione m . La notice
consacrée à «Bins», [...] «communément dicte Binche», est bonne. On y fait
allusion à la somptuosité du château que Marie de Hongrie y avait fait bâtir,
«[...] aussi ce lieu est (sans mentir) un vray séjour de Princes, tant à cause de la
bonté et sérénité de l'air, que pour le déduit de la chasse, et autres passetemps
qu'on y peut prendre». Le texte évoque les festivités de 1549 et la réception de
l'empereur et du prince Philippe : «et là furent ils pompeusement et magnifi-