de marie de hongrie aux gilles de binche - Mémoires du Hainaut ...
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<strong>de</strong> l'étymologie populaire, née à l'époque <strong>de</strong> ma jeunesse. Elle est <strong>de</strong>venue, au début<br />
<strong>du</strong> XX e siècle, tvouyes <strong>de</strong> nouyes, ou «trouilles <strong>de</strong> nouilles», que les étymologistes et<br />
linguistes <strong>du</strong> Café <strong>du</strong> Commerce supposent, imaginent venir <strong>de</strong> «truies <strong>de</strong> nuit».<br />
54. Cf. Alex. HENNÉ, Histoire <strong>de</strong> la Belgique, t. III, Bruxelles et Paris, 1866, p. 355.<br />
55. Sauf indication contraire qui renvoie à l'original espagnol, nous utilisons la tra<strong>du</strong>ction<br />
<strong>de</strong> Calvete <strong>de</strong> Estrella, <strong>du</strong>e à Jules Petit {op. cit., 1.1, Bruxelles, 1873, p. 155).<br />
Ni Calvete, ni Vicente Alvarez ne font allusion à une prestation <strong>de</strong> serment à Namur.<br />
Il ne semble pas non plus en avoir eu à Luxembourg, Arlon, Bastogne, ou à Marcheen-Famenne.<br />
La raison <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong> cette cérémonie officielle, prévue par nos traditions<br />
politiques provinciales, semble être la suivante : les diverses assemblées<br />
provinciales <strong>de</strong>s états atten<strong>de</strong>nt le résultat <strong>de</strong>s pourparlers avec l'empereur et les États-<br />
Génér<strong>aux</strong>. Les historiens qui ont étudié cette époque expliquent ces difficultés politiques<br />
et juridiques. V. ma note 66.<br />
56. ALVAREZ, tra<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> M.-T. DOVILLÉE, op. cit., p. 74.<br />
57. CALVETE DE ESTRELLA, tra<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> J. PETIT, op. cit., 1.1, p. 157.<br />
58. ALVAREZ, op. cit., p. 74.<br />
59. Ibi<strong>de</strong>m.<br />
60. Ce comportement <strong>du</strong> prince marque sa déférence envers sa tante.<br />
61. CALVETE DE ESTRELLA, op.cit., 1.1, pp. 157-158.<br />
62. Ibi<strong>de</strong>m, p. 158.<br />
63. M.-T. Dovillée, tra<strong>du</strong>isant Vicente Alvarez (op. cit., p. 75, n. 5), précise que cet<br />
emplacement est la bruyère <strong>de</strong> Haren. A. Henné (Histoire <strong>de</strong> Belgique, t. III), situe ce<br />
jeu militaire, au Harenhey<strong>de</strong>n velt, au champ <strong>de</strong> la bruyère <strong>de</strong> Haren, «vaste plaine à<br />
l'est <strong>de</strong> Bruxelles». Quant à J. Petit, le tra<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> Calvete <strong>de</strong> Estrella (op. cit., 1.1, p.<br />
158), il place ce pseudo-engagement guerrier «dans une plaine dite le Sablon (Zavelberg),<br />
qui forme un plateau uni et spacieux à une <strong>de</strong>mi-lieue <strong>de</strong> Bruxelles». Mais la<br />
bruyère <strong>de</strong> Haren et le Sablon ne désignent-ils pas un seul et même endroit ? Aux historiens<br />
bruxellois, <strong>de</strong> trancher !<br />
64. ALVAREZ, op. cit., p. 75.<br />
65. Le combat se termine sans qu'un camp ait triomphé <strong>de</strong> l'autre, le prince, les<br />
<strong>de</strong>ux reines, et leurs suites prennent plaisir à visiter l'un et l'autre camp, jugent <strong>de</strong>s situations<br />
<strong>de</strong> ceux-ci, examinent «l'heureux emplacement <strong>de</strong>s batteries». On discute <strong>du</strong><br />
talent et <strong>de</strong> la qualité militaire «<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux armées dans l'attaque et la défense». Puis les<br />
reines prennent congé et, avec les chevaliers et dames <strong>de</strong> la cour, se dirigent, par le<br />
chemin direct qui con<strong>du</strong>it à la porte <strong>de</strong> Cou<strong>de</strong>nberg. Elles gagnent le palais en traversant<br />
le parc. Le prince, lui, et son cortège suivent une route différente, vers la porte <strong>de</strong><br />
Louvain. Cf. CALVETE DE ESTRELLA, op. cit., 1.1, p. 167.<br />
66. Calvete <strong>de</strong> Estrella et l'ambassa<strong>de</strong>ur <strong>du</strong> roi <strong>de</strong> France, Marillac, expriment <strong>de</strong>s<br />
affirmations concordantes. Mais L.-P. Gachard (La Bibliothèque Nationale à Paris.<br />
Notices et extraits <strong>de</strong>s manuscrits qui concernent l'histoire <strong>de</strong> Belgique, t. II,<br />
Bruxelles, 1877, p. 100, n. 1), après avoir fourni le rapport <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur Marillac,<br />
s'inscrit en f<strong>aux</strong> contre le fait que les états répugnaient à prêter serment à Philippe. Ils<br />
auraient, en effet, répon<strong>du</strong> à la requête <strong>de</strong> Charles Quint «que les sujets ne pourraient<br />
jurer d'obéir à tous <strong>de</strong>ux ensemble, le suppliant ou <strong>de</strong> résigner ses États à son fils, ou