de marie de hongrie aux gilles de binche - Mémoires du Hainaut ...

8. Cf. Ludwig PFANDL, Philippe II, traduit de l'allemand par M.E. LEPOINTE, Paris,
1942, pp. 106 et 170.
9. Cf. L. PFANDL, op. cit., p. 114.
10. Sur le palais de Binche, on consultera les études suivantes : M. HUGUET, Notice
historique sur le château de Binche, dans Bulletin de la Société historique et littéraire
de Tournai, vol. XII, 1868, pp. 218-233; Th. LEJEUNE, Le palais de Marie de Hongrie,
à Binche, 1545-1554, dans Documents et rapports de la Société paléontologique et archéologique
[...] de Charleroi, t. IX, Mons, 1878, pp. 252-277; R. HEDICKE, Jacques
Dubrœucq, de Mons, traduit de l'allemand par E. DONY, Bruxelles, 1911, pp. 202-211,
252-287, 293-296, 302, 398-424; R. WELLENS, Le domaine de Mariemont au XVI e siècle
(1546-1598), dans Annales du Cercle archéologique de Mons, 1958-1961,
t. LXIV, Mons, 1962, pp. 79-172; S. GLOTZ et A. MILET, Une découverte archéologique
à Binche : matériaux de la chapelle du palais de Marie de Hongrie, remployés en
l'église des Récollets, ibidem, pp. 173-184; E. DERBAIX, Les monuments de la ville de
Binche, Mons, 1928, pp. 7-11 ; E. DEVREUX, Les châteaux de Binche, Mons, 1930, 21
p. ; M. BINAMÉ, Trois châteaux construits par Jacques Dubrœucq : Boussu, Binche,
Mariemont, U.C.L. mémoire de licence, 1968, pp. 63-124, 174-177.
11. La seconde lettre italienne, du 5 septembre 1549, explique que Marie est la signora,
la «dame» de Binche, depuis quatre ans environ. Ce qui est exact. Dans ce laps
de temps, elle y a commencé «un superbissimo pallazo al modo di qua, e gia ne en fatto
un quarto, tanto copioso di stanze e di appartamenti, che Cesare, il Figliolo, le due
Régine, il signor Duca di Alva, e molti Signori, e Dame del paese venute a cosi degni
spettacoli, vi allogiavano agiatissimamente...», «un très superbe palais de manière que,
et bien qu'on n'en eût achevé qu'une partie [un quartier, une aile], il avait tant de
chambres et d'appartements, que l'empereur, son fils, les deux reines, monseigneur le
duc d'Albe, et beaucoup de seigneurs, et de dames du pays venus assister à des spectacles
aussi excellents, y logèrent très commodément...».
La Relacion muy verdadera, d'H. Cabanillas, 1549, édit. Perez Pastor, p. 57, affirme
aussi que «la maison que le reine a commencé à faire construire est déjà si
grande que bien qu'elle ne fût achevée que pour une seule partie, on put y loger l'empereur,
le prince, les deux reines avec toutes leurs dames et le duc d'Albe», «una casa,
tal y tan grande, que con no estar acabado mas de un quarto».
Même affirmation dans Calvete de Estrella (El felicissimo viaie..., 1552, fol. 182 v°)
«Es el palacio una muy buena y Real casa, y aunque ha poco mas de quatro anos, que
se començô, tiene un quarto acabado que en solo el se podia aposentar la Impérial Magestad,
Principe y Reynas con todos los Officios de casa sin impedirse unos a otros»,
«Le palais est une maison très bonne et royale. On l'a commencé il y a un peu plus de
quatre ans. Malgré ce court espace de temps, il a une partie achevée si grande que,
dans ce seul corps de logis, logeaient Sa Majesté l'empereur, le prince et les reines
avec tous les services de la maison sans se gêner les uns, les autres».
12. Cf. R. HEDICKE, Jacques Dubrœucq, de Mons, pp. 253-254, insiste sur l'influence
directe de la Renaissance italienne. D'autres historiens de l'art et vulgarisateurs
ont repris les idées de R. Hedicke, sans toujours le confesser.
13. Le plan de la ville a été levé et dessiné par Jacques de Deventer, bourgeois de
Malines. On ignore l'année de la minute. L'inscription en néerlandais au bas du feuillet
(36 cm x 27,7 cm) est un ajout tardif et n'est pas fiable en ce qui concerne le millé-
35