Consulter sa thèse - URPS médecins Ile-de-France
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marginales, dans les traditions catholique et orthodoxe du moins par rapport à la<br />
contemplation visuelle <strong>de</strong>s images. (6)<br />
3.4.4.4. Autres exemples<br />
Chez les hindous, il est interdit <strong>de</strong> toucher le crâne d’un enfant ou d’une personne âgée <strong>de</strong><br />
peur que son âme ne quitte son corps. (43)<br />
3.4.4.5. Les religions au cabinet médical<br />
Comment les différentes religions préconisent-elles <strong>de</strong> se comporter chez le mé<strong>de</strong>cin ? Car en<br />
mé<strong>de</strong>cine, la pu<strong>de</strong>ur est néces<strong>sa</strong>irement mise à mal.<br />
L'Islam accepte cet état <strong>de</strong> fait car le musulman se doit d'entretenir <strong>sa</strong> <strong>sa</strong>nté <strong>de</strong>vant le caractère<br />
<strong>sa</strong>cré <strong>de</strong> la vie et pour pouvoir accomplir <strong>sa</strong> mission. (55)<br />
Le Prophète prescrit : "Soignez-vous, Dieu n’ayant créé <strong>de</strong> maladie qu’en lui créant un<br />
remè<strong>de</strong>, (que celui qui en prend connais<strong>sa</strong>nce le mette en pratique)".<br />
Coran IV - 29 : « Ne soyez pas cause <strong>de</strong> votre propre mort ».<br />
Coran IV - 195 : « Evitez <strong>de</strong> vous jeter dans le péril <strong>de</strong> votre propre fait ».<br />
L'Islam donne une importance égale à la mé<strong>de</strong>cine préventive et la mé<strong>de</strong>cine curative.<br />
Le mé<strong>de</strong>cin est un instrument <strong>de</strong> Dieu qui, seul, peut permettre la guérison. Il faut le consulter<br />
et se laisser soigner en respectant tant que faire se peut les règles <strong>de</strong> la Sunna.<br />
Dans le judaïsme et le christianisme, la maladie est souvent perçue comme une punition<br />
divine. Malgré cela, en tant que mal qui affecte le croyant, il faut la combattre en priant et en<br />
se soignant afin <strong>de</strong> reprendre son rôle dans la société pour le bien collectif.<br />
Dans la religion juive, il faudrait, dans la mesure du possible, consulter un mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> même<br />
sexe ou un mé<strong>de</strong>cin religieux. Si une femme doit se faire soigner par un mé<strong>de</strong>cin homme, il<br />
est préférable qu'elle soit accompagnée même si la personne reste <strong>de</strong>hors. Dans tous les cas, la<br />
femme doit respecter les règles <strong>de</strong> Tsniout et ne découvrir que les parties qui ont un rapport<br />
avec le problème médical, ce qui n'est pas toujours évi<strong>de</strong>nt <strong>sa</strong>ns connais<strong>sa</strong>nce dans ce<br />
domaine.