Consulter sa thèse - URPS médecins Ile-de-France
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5.2.1.7. La pu<strong>de</strong>ur du mé<strong>de</strong>cin<br />
Le mé<strong>de</strong>cin est lui-même pudique.<br />
52<br />
Cela influence son ressenti et <strong>sa</strong> gestion <strong>de</strong> la pu<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s patients.<br />
"Je peux me rapporter à ma propre expérience (...) et comprendre", Dr 1.<br />
"J'y fais attention sûrement parce que je suis pudique moi-même. (...) Je projette ma pu<strong>de</strong>ur<br />
sur les patients", Dr 5.<br />
"Dans certaines situation, c'est moi qui suis embêtée", Dr 7.<br />
"J'avais une patiente qui se mettait nue à toutes les consultations, (...) c'est moi qui était<br />
gênée"; Dr 8.<br />
"C'est bilatéral, présent du côté du patient et du mé<strong>de</strong>cin", "j'aurais plutôt tendance à être<br />
plus pudique que le patient", Dr 10.<br />
"Ca vient peut-être <strong>de</strong> ma pu<strong>de</strong>ur", "Plus je suis à l'aise avec moi-même, moins il y a <strong>de</strong><br />
problème", Dr 12.<br />
"Ca (la pu<strong>de</strong>ur) m’évoque la gêne qu’il peut y avoir parfois <strong>de</strong> part et d’autre au moment <strong>de</strong><br />
l’examen clinique", "Il y a nos propres barrages à nous et puis ceux <strong>de</strong>s patients en face", Dr<br />
19.<br />
Cette pu<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s <strong>mé<strong>de</strong>cins</strong> généralistes peut influencer leur pratique et leur approche <strong>de</strong>s<br />
patients.<br />
"Avec les messieurs, j'ai parfois un peu plus <strong>de</strong> mal alors je leur propose <strong>de</strong> voir mon<br />
confrère masculin. C'est aussi bien parce qu'ils sont pudiques que parce que je le suis face à<br />
eux.", Dr 7.<br />
"Je suis toujours étonné <strong>de</strong> voir qu'il n'y a en fait pas <strong>de</strong> difficulté. C'est moi qui ai eu plus<br />
d'appréhension qu'elle finalement", Dr 9.<br />
"C'est certainement une erreur <strong>de</strong> ma part, j'ai du mal à pratiquer l'examen uro-génital chez<br />
un homme <strong>de</strong> 40-50 ans. Je sens une telle barrière que j'ai du mal à passer outre (...) ; quand<br />
le patient me dit qu'il n'y a pas <strong>de</strong> souci, j'y vais mais j'ai du mal à surmonter cette relation<br />
physique dans certains cas", Dr 17.