Untitled - Free

minutes, résumant ce qu’il avait l’intention de faire.
— Nous allons isoler tout l’étage, puis passer au peigne
fin les couloirs avec des tireurs d’élite et des gaz
lacrymogènes. Nous procéderons très systématiquement
et lancerons des avertissements à ce cinglé, à intervalles
réguliers… en lui disant que, s’il ne se rend pas bien
gentiment, il se mettra dans un beau pétrin. Je vais envoyer
trois hommes en bas, par l’ascenseur, afin de lui couper
toute retraite de ce côté-là.
Les reporters notèrent rapidement le plan de Marino,
puis ils le bombardèrent de questions supplémentaires.
Marino leva les mains pour réclamer le silence.
— Je ne dirai rien de plus pour le moment. Regardez
comment nous procédons pour l’arrêter, nous aurons un
entretien ensuite. Tout le monde est prêt, Narro ?
— Oui, lieutenant, fit Narro.
Nous regardâmes avec consternation l’équipe de huit
policiers se diriger vers l’escalier et disparaître par la
porte. Le lieutenant se tenait près de l’ascenseur avec son
walkie-talkie, attendant le moment où l’équipe « recherche
et destruction » atteindrait le 10e étage. Trois hommes
– deux policiers en uniforme et l’inspecteur Narro – se
tenaient à côté de l’ascenseur, leurs revolvers prêts,
attendant le moment de s’engouffrer dans la cabine pour
descendre là-bas et intervenir à leur tour. Au bout de neuf
ou dix minutes d’attente anxieuse, il y eut un appel des
hommes arrivés au 10e étage.
— Quelle est la situation en bas ? lança le lieutenant
Marino dans son walkie-talkie.