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Manitou et L’Ombre du Manitou, cette dernière œuvre
était fondée sur la légende de la Danse du Fantôme – la
croyance tenace au sein de la tribu tavibo que les hommes
blancs et toutes leurs villes disparaîtraient un jour dans le
sol. Ce roman contient certaines descriptions étrangement
prémonitoires de gratte-ciel de New York qui s’effondrent.
J’ai également écrit une nouvelle, Le Retour du Manitou,
où Misquamacus, le faiseur de merveilles indien, fait une
dernière ( ?) apparition.
Misquamacus, soit dit en passant, est inspiré du
personnage de Quamus dans Le Rôdeur sur le seuil de
H.P. Lovecraft et August Derleth (livre principalement écrit
par August Derleth, en fait). Les « Grands Anciens » – les
dieux maléfiques que Misquamacus tente de faire venir
des cieux – sont également empruntés à Lovecraft. Ce que
j’aimais chez les créations de Lovecraft, c’est qu’elles
étaient complètement américaines et n’étaient pas
empruntées à l’Ancien Monde.
Depuis Manitou, j’ai écrit une cinquantaine d’autres
livres d’horreur (ainsi que des romans historiques et des
thrillers), et j’ai exploré les possibilités surnaturelles de
nombreuses cultures et religions différentes.
Cependant, il y aura toujours une place privilégiée dans
mon cœur pour Harry Erskine et la magie de Manitou.
J’aimerais dédier la présente édition à la mémoire
d’Edward Ernest, de Derek Burton, de Kathy Keeton, de
Brian Fisk, de William Burroughs, de Dermot Murphy, et de
beaucoup d’autres amis que le temps a emportés.