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Pinnacle Books m’apprit qu’il y avait une demande
insuffisante pour le prochain titre de « conseils pratiques »
que je devais écrire. Wiescka me suggéra de leur
proposer Manitou en remplacement.
Deux jours plus tard, mon directeur littéraire, Andy
Ettinger, me téléphonait et m’annonçait qu’il était d’accord
pour le publier. Cependant, il voulait une fin plus
dramatique… un dénouement où le héros, Harry Erskine,
tenait un rôle actif. C’est pour cette raison que je récrivis
les deux derniers chapitres, afin que Misquamacus soit
vaincu par le « Manitou de l’homme blanc » – l’esprit
technologique inhérent à l’ordinateur Unitrak, contre lequel
la magie du XVIe siècle n’avait aucune défense. Les deux
fins apparaissent dans la présente édition.
Quelques semaines après la parution en livre de poche
de Manitou aux États-Unis, William Girdler, le réalisateur
de plusieurs films classiques dont Grizzly et Day Of The
Animals, le remarqua sur un présentoir à l’aéroport de Los
Angeles et l’acheta. Il fit immédiatement une offre pour les
droits cinématographiques et tourna le film en un temps
record. La distribution comprenait notamment Tony Curtis,
Susan Strasberg, Burgess Meredith, Michael Ansara et
Ann Sothern. On peut trouver l’histoire du tournage du film
– ainsi que des posters et des extraits sonores – sur
www.williamgirdler.com. Ce film peut paraître démodé
aujourd’hui – tout le monde portait des pantalons à pattes
d’éléphant ! – mais il comportait des effets spéciaux
novateurs, dont l’une des premières utilisations de
l’holographie pour créer un démon appelé le « Lézard-des-