Le roman chinois - Chine ancienne

Le roman chinois
Le King-che-t'oung-yen est introuvable actuellement, et LOU SIUN avoue
ne l'avoir jamais vu 1 ; cependant, la nouvelle dont parle Wang Che-
tchen est l'une des sept nouvelles qui nous sont restées du fameux
recueil le King-pen-t'ong-sou-siao-chouo des Song. D'autre part, le
Sing-che-heng-yen contient une nouvelle qui porte le nom de « Les
quinze ligatures de sapèques et la plaisanterie qui engendre un
drame » (Che-wou-kouan-si-yen-ch'eng-k'iao-ho), qui n'est autre que
la nouvelle « La décapitation par erreur de Ts'ouei Ning (Ts'o-tchan-
ts'ouei-ning), également une des nouvelles du King-pen-t'ong-sou-siao-
chouo.
Enfin, si l'on n'a pas de précisions sur le King-che-t'oung-yen et le
Sing-che-heng-yen on sait que le Yu-che-ming-yen p.128 est la réédition
sous un autre titre d'un ouvrage dont LOU SIUN ne parle pas dans son
Tchong-kouo-siao-chouo-che-lio et qui est pourtant conservé au Japon,
à la Bibliothèque du Cabinet (Naikaku Bunko) de Tokyo, et porte le nom
de Tsiuan-siang-kou-kin-siao-chouo (siao-chouo d'autrefois et
d'aujourd'hui, avec illustrations complètes). Cet ouvrage renferme
quarante nouvelles précédées chacune d'une gravure et formant un
k'iuen. Des nouvelles composant ce recueil,
2 se rapportent à l'époque du Tch'ouen-ts'ieou ;
3 — — des Han ;
2 — — des Liang du Sud ;
3 — — des T'ang ;
4 — — des Cinq dynasties ;
19 — — des Song ;
2 — — des Yuan ;
5 — — des Ming.
La face interne de la couverture du premier fascicule porte un avis
de l'éditeur disant :
1 Tchong-kouo-siao-chouo-che-lio, page 221. — Cependant, M. A. Waley affirme qu'il
en existait un exemplaire à la Bibliothèque Saeki de Tokyo, exemplaire qui fut détruit
pendant le tremblement de terre de 1923. (Cf. Note on the History of Chinese
literature, T'oung Pao, n° 3-5, année 1931, pages 346-354) ; voir également la note
suivante du présent chapitre.
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